Toute sa vie, Schubert a vécu dans le culte de Beethoven. Cinq jours avant sa mort, il prie son ami Karl Holz, qui vient le visiter avec son orchestre, de lui jouer le quatuor n°14. Cette admiration de Schubert pour Beethoven peut surprendre, au premier abord, tant les deux personnages semblent différents.
Musique romantique
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Le Regard Libre N° 62 – Max Moeschler et Jonas Follonier
Ludwig van Beethoven, né il y a deux cent cinquante ans, nous éduque encore aujourd’hui. Fin connaisseur des normes classiques, il nous apprend qu’il n’est pas de meilleur éloge de la tradition que son dépassement. Mal-aimée des critiques de son temps et aujourd’hui considérée unanimement comme une œuvre de génie, sa musique nous montre l’inertie des genres et des goûts. Mieux, peut-être la leçon ultime que nous pouvons tirer de ce compositeur est-elle que plus le temps passe, et plus notre jugement sur une musique est en mesure de perdre de sa subjectivité. Analyse.
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Musique
Beethoven: le triomphe du bonheur et de la fraternité
par Jean-David Poncipar Jean-David PonciLe Regard Libre N° 62 – Jean-David Ponci
La musique de Beethoven présente peu de mélodies, si on la compare à celle d’autres compositeurs: Mozart, Schubert… Elle n’est guère plaisante, et encore moins mondaine. Les fameux quatre coups qui ouvrent la cinquième symphonie ne sont pas une mélodie, mais un motif. Un motif pour dire quoi? Beethoven le révèle lui-même à son ami Schindler: «Ainsi frappe le destin à ma porte».
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