Les lundis de l’actualité – Clément Guntern
Lundi 2 mars, les citoyens israéliens ont été appelé aux urnes pour la troisième fois en un an, un record dans l’histoire du pays. Par deux fois, les électeurs ont tenté de donner assez de force à l’un des partis pour gouverner enfin le pays, sans succès. Ce fut une campagne bien morne et répétitive qui n’a de loin pas suscité d’enthousiasme de la part de la population. Il faut dire, d’une part, que les partis n’ont pas proposé quelque chose de différent entre les trois scrutins et qu’il n’existe que très peu de différences entre les programmes du parti du premier ministre de droite, Benjamin Netanyahou, et celui de son rival, un peu plus au centre, Benny Gantz. D’autre part, l’opinion publique israélienne, de l’avis de certains commentateurs, n’est pas de celle à changer d’avis et de parti, si bien que très peu de mouvements de voix entre partis ont été enregistrés. Voilà de quoi donner l’image d’une scène politique figée et une absence totale de dynamique politique.