Du Batman (1989) de Tim Burton, avec Jack Nicholson en Joker déjanté, au Dark Knight (2008) de Christopher Nolan qui nous montre un Joker plus joueur et calculateur interprété par Heath Ledger, on arrive au Joker (2019) de Todd Phillips qui se concentre sur la figure du clown davantage perdu et marginal que fou furieux, porté par le jeu virtuose de Joaquin Phoenix. Trois films, trois acteurs, un seul Joker. A découvrir, à explorer et peut-être à comprendre. Son sourire figé, son rire incontrôlable et ses phantasmes en disent beaucoup sur notre société. Comme ils en disent beaucoup sur la psychologie humaine. Sur chacun de nous.
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Le Regard Libre N° 60 – Antoine Bernhard et Elliot Mazzella
C’est l’universalité même des thématiques abordées dans Joker qui fait de ce film un chef-d’œuvre absolu. Or, si nous acceptons que la richesse d’une œuvre tient à son ambiguïté, au nombre d’interprétations équivoques qu’elle fait naître dans l’esprit du spectateur, il n’est pas vain de l’éclairer à la lumière de cet art antérieur qu’est la littérature. Nous vous proposons donc de retracer le parcours énigmatique d’Arthur Fleck: le Joker sur les chemins de la liberté.
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Le «Joker» de Todd Phillips raconte la chute progressive d’Arthur Fleck dans les abîmes de la folie. C’est avec splendeur que Joaquin Phoenix incarne le rôle de l’un des personnages les plus complexes de l’univers DC Comics.