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Accueil » «Star Wars, épisode IX: L’Ascension de Skywalker»

«Star Wars, épisode IX: L’Ascension de Skywalker»2 minutes de lecture

par Loris S. Musumeci
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Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci

C’est la lutte finale! Groupons-nous, et demain la galaxie retrouvera la paix! Alors que le Premier Ordre est toujours plus puissant, sous la direction macabre et secrète d’un Palpatine ressuscité, la Résistance connaît quelques difficultés. Deux sont les espoirs guerriers. Deux personnages dont l’opposition a été portée à l’écran avec finesse dans l’épisode VIII: Kylo Ren (Adam Driver), fils déchu de la princesse Leia et de Han Solo, et Rey (Daisy Ridley), l’apprentie Jedi en recherche de stabilité et d’identité. Palpatine est peut-être puissant, mais sans son guerrier Kylo, il ne peut rien. Et la Résistance place tous ses espoirs en Rey.

Adam Driver interprète avec brio Kylo Ren

Suite à l’épisode VIII, la saga semble revenir à ses sources. Les amateurs et fins experts reprochaient à l’épisode précédent son indépendance par rapport à toute la construction de la troisième trilogie. Ce qui m’avait justement plu et convenu en 2017, dans la mesure où c’est par ce film que j’avais fait la connaissance du grand mythe stellaire moderne avec ses personnages, ses familles, son sang, ses luttes au sabre laser comme ses combats internes.

Rian Johnson m’avait plus atteint dans son travail de réalisation que J. J. Abrams pour ce dernier opus. Par sa liberté de ton et sa réflexion propre – blasphématoires pour certains – il avait nourri Star Wars d’une profondeur philosophique qui n’avait encore jamais été atteinte. Pour L’Ascension de Skylwalker, l’épisode IX, J. J. Abrams se contente de contenter le public. Il n’invente rien, n’ose rien, n’avance pas.

Son film se laisse toutefois regarder; et la richesse de Star Wars n’est pas atteinte: tragédies familiales, luttes épiques, humour sont évidemment de la partie. Bémol pour l’humour qui s’investit un peu trop dans la private joke. Mais, je maintiens, l’intérêt principal du dernier épisode réside dans la continuation de ce qu’avait créé Johnson: la relation entre Kylo et Rey. Profonde et fusionnelle, elle témoigne de tout le génie de Star Wars: l’évolution des personnages dans leur déchirement entre le bien et le mal.

Ecrire à l’auteur: loris.musumeci@leregardlibre.com

Crédit photo: © The Walt Disney Company Switzerland

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