En ce monde où la littérature fait souvent office de simple divertissement, il peut sembler important de redonner à l’apprentissage de la langue française et à l’étude de ses plus grands auteurs l’envergure qu’ils avaient autrefois.
Nous vivons dans un monde qui fait en toute occasion l’éloge de la simplicité et de la rapidité. Ainsi que l’écrivait Paul Morand, il semble possible d’affirmer que «la notion de vitesse est née de la notion de progrès» et qu’«elle est fonction du moindre effort». Or la maîtrise du français est un exercice prodigieusement compliqué. Surtout pour une société qui semble honnir toute idée d’exigence, de discipline et de contrainte.
L’apprentissage de la grammaire, par la rigueur qu’il impose à ceux qui s’y essaient, n’est plus considéré comme primordial dans le développement intellectuel de l’enfant. Et les enseignants craignent à présent de par