Conspué dans son pays natal, encensé en francophonie, Bret Easton Ellis revient en ce début d’année avec un nouveau roman, son septième. Pas de surprise: on y croise toujours des jeunes désabusés, de la violence, de la drogue et de l’ennui bourgeois. Un renouveau, vraiment?
L’état des lieux d’un auteur inédit: l’autofiction à son paroxysmeLorsqu’il prend ses premières notes pour Glamorama dans les années 1990, Ellis veut rédiger un livre plus personnel. Cependant, le résultat ne colle plus avec le projet de plus en plus important que devient le roman, et l’auteur réécrit l’entier du récit. Pourtant, l’événement médiatique du tournant du siècle retombé, Ellis souhaite tout de même utiliser ses ébauches et commence la rédaction de mémoires. La presse s’emballe alors: l’un des plus grands écrivains contemporains qui écrit une autobiographie? Tout le monde est curieux.<