La licence que se donne Israël dans sa réponse à Gaza vient ébranler le fragile équilibre entre nécessités militaires et impératifs d’humanité. De quoi affaiblir un peu plus les perspectives d’une paix qui soit autre chose que le prologue à de futurs affrontements.
Plus de quatre mois après les attaques coordonnées menées le 7 octobre par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens qui auront fait près de 1'200 victimes, plus de 5'000 blessés et pris quelque 250 personnes en otage dont environ 130 le seraient encore, plusieurs s’interrogent sur le caractère excessif de la réponse militaire et des mesures prises depuis par l’Etat hébreu au nom de son droit à se défendre contre de telles actions, dont le caractère terroriste ne laisse certes planer aucun doute.
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