Pour Kant, le philosophe allemand, le mensonge est toujours un acte à bannir car il détruit la confiance au sein de la société et entame la loi morale en l’homme. Chez Constant, le philosophe français, mentir peut être vertueux en fonction du contexte. Regards croisés.
Lire l’article (abonnés)Benjamin Constant
-
MondePhilosophiePolitique
Les idées de réaction et de progrès chez Jean Starobinski
par Eugène Prazpar Eugène PrazLe Regard Libre N° 70 – Eugène Praz
Dans son essai Action et réaction. Vie et aventures d’un couple (1999), originalement composé, mais d’une ferme rigueur intellectuelle, le critique littéraire suisse Jean Starobinski revenait sur les concepts d’action et de réaction, et montrait comment ils avaient servi dans l’histoire des idées, tant scientifiques que médicales, psychologiques, littéraires, philosophiques et politiques. Il en consacrait le dernier chapitre à leur aspect politique. Il n’est pas inintéressant d’y revenir aujourd’hui, car en plus de servir d’illustration à l’Abrégé de métapolitique d’Alain Badiou, paru un an avant l’essai de Starobinski, il démontre la maniabilité aisée, surtout en politique, des termes d’action, ou de progrès, et de réaction, et que rien n’est plus trompeur que des mots d’une telle généralité. Par ailleurs, ils favorisent une tendance à scinder tout
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
« Que l’autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d’être heureux. » Benjamin Constant, De la liberté Crédit photo : Jonas Follonier pour Le Regard Libre