Selon Kant, le mensonge mine les fondements de l’Etat, tandis qu’une vérité trompeuse est acceptable. Deux siècles plus tard, avec le président Clinton, la même logique semble toujours à l’œuvre dans l’affaire Lewinsky.
Lire l’analyse (abonnés)Bill Clinton
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Le Regard Libre N° 72 – Clément Guntern
En ce début de siècle, une nouvelle donne s’installe progressivement: l’autoritarisme à travers le monde a gagné en puissance et les Etats qui s’en revendiquent s’affirment de plus en plus brutalement. La Russie et la Chine haussent le ton et vocifèrent, menacent de représailles tous ceux qui se permettent d’émettre des critiques sur la situation des principes démocratiques et des droits de l’homme sur leur territoire. Alors que l’escalade avec la Russie demeure mesurée, la Chine, elle, s’agite, vitupère et sanctionne. Pour l’instant, ce sont surtout sur leurs propres territoires que ces Etats commettent toujours plus de crimes, mais, pour des puissances dont l’ambition est mondiale, il est à craindre que ce ne soit un modèle de gouvernance exportable. Les principes démocratiques sont désormais directement menacés. Dès lors, les Etats démocratiques se doivent d’
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