Archives par mot-clé : pop rock
Avec «Comment est ta peine?», Biolay tutoie les anges
Article inédit – Jonas Follonier
«Comment est ta peine? La mienne s’en vient, s’en va.» Benjamin Biolay n’a sans doute jamais été aussi touchant. Volver, Palermo Hollywood, … tout ça, c’était déjà de haute facture, qu’on s’entende. Mais il semblerait bien que Benjamin se soit encore bonifié au prix d’un énième émoi. Comment est ta peine? ouvre, deux mois avant, le neuvième album de l’auteur-compositeur-interprète, Grand Prix, dont la sortie est prévue le 26 juin. Et même si les autres titres devaient moins plaire que cette chanson d’ouverture, ce qui est peu probable, il deviendrait quand même un incontournable de l’artiste français. Car cette chanson est sensationnelle tant sur la fond que sur la forme et justifie à elle seule un petit article.
Lire la suite de l’article (en libre accès)Ce fut chaud aux Docks avec Stereophonics
Article inédit – Jonas Follonier
Le dimanche 9 février dernier, le groupe de rock gallois Stereophonics est venu fouler les planches des Docks, à Lausanne. Peut-être qu’ils ne l’ont jamais su, mais nous si. Il ressort de cette soirée hivernale un souvenir de grosse chaleur, due à une particularité architecturale. Récit.
Lire l’articleUn nouveau Patrick Bruel est né
Paléo Festival 2019 – Jonas Follonier
En clôture de ce Paléo mouvementé, le sieur Patrick Bruel s’est fait remarquer pour sa mutation efficace. Un coup de jeune dans son style musical comme vestimentaire. Le nouveau Bruel est né, avec les mêmes défauts que l’ancien. A l’arrivée de l’analyse, il faut simplement s’incliner devant l’artiste de scène.
Lire l’articlePolnareff accouche «Enfin!» – Récit d’une frustration
Le Regard Libre N° 46 – Jonas Follonier
Vingt-huit ans n’auront pas suffi au grand mélodiste français pour peaufiner le chef-d’œuvre qu’il promettait à son public. Son précédent album, Kâmâ-Sutrâ (1990), restera sans doute sa dernière grande réussite, comportant notamment la pépite Goodbye Marylou. Peut-être justement la faute a-t-elle été pour lui de trop traîner en studio, les premières idées étant souvent les meilleures. Quoi qu’il en soit, on trouve quand même du bon dans ce nouvel opus, intitulé Enfin!. Nous avons choisi de vous proposer un arrêt sur chacun des onze titres de l’album, ce qui nous permettra peut-être de mieux comprendre ce qui fait à la fois le génie et le ridicule de Michel Polnareff: son éternelle démesure.
Continuer la lecture de Polnareff accouche «Enfin!» – Récit d’une frustration«Grandis pas»: Michel Polnareff livre une chanson plus sensible que jamais
Article inédit – Jonas Follonier
Grand article sur l’album Enfin! dans son ensemble avec une analyse approfondie de chaque chanson à paraître dans notre édition de janvier, en commande ici.
Pour ceux qui attendent depuis si longtemps le nouvel album studio de Michel Polnareff – dont le dernier, Kâma-Sûtra, remonte, tenez-vous bien, à 1990 – la présence notamment sur l’iTunes Store et en précommande à la FNAC de ce nouvel opus génialement intitulé Enfin! a de quoi susciter l’émotion. Oui, cette fois-ci, ce n’est pas une blague, voire un mensonge. Polnareff avait le même discours depuis le début: «le disque sortira quand il sera parfait et fini.» Loin de se moquer de son public, il lui a préparé ce qui d’abord devait le satisfaire, lui, pour qui seul le résultat final compte.
Lire la suite de l’articleLe nouveau McCartney: un chef-d’œuvre, vraiment?
Le Regard Libre N° 43 – Jonas Follonier
Paul McCartney, l’ancien bassiste du mythique groupe The Beatles, s’est imposé depuis longtemps en solo comme une icone de la pop britannique. Son nouvel album, Egypt station, se trouve en tête des ventes aux Etats-Unis. Se joignant à cette reconnaissance populaire, les médias eux aussi saluent le génie du rockeur anglais. Cette unanimité des journalistes est-elle justifiée? La tentation est trop forte, quand on a affaire à une telle star, de partir de l’idée présupposée que tout album ne peut être qu’un chef-d’œuvre.
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Leif Vollebekk, « Twin Solitude »
Les mélodies du jeudi – Alexandre Wälti
Un article également consultable sur LeMurDuSon.ch
La mélancolie, c’est vrai. Nous pouvons l’entendre dans la musique de Leif Vollebekk. Mais pas seulement. Il y a surtout une maîtrise du groove qui n’est pas commune chez les songwriters. Le Canadien m’est tombé une première fois dans les oreilles en 2010 avec l’album intimiste Inland. Heureusement !
Je réécoute souvent Inland avec beaucoup de plaisir. Quand j’ai besoin d’authenticité musicale. Quelque chose de l’ordre de l’inachevé le caractérise encore aujourd’hui, peut-être le charme du premier album. La guitare acoustique n’y est pas dissimulée derrière des arrangements trop précis. Elle est brute et parfois imparfaite.
Stephan Eicher au Théâtre de Beausobre
Ariel Pink, « Dedicated to Bobby Jameson »
Les mélodies du jeudi – Jorris Sermet
Un article également consultable sur LeMurDuSon.ch
Je ne sais pas quand ni où vous lirez cet article, cela a peu d’importance de toute manière, mais si vous ne connaissez pas Ariel Pink, branchez votre meilleur sonotone et laissez-vous emporter dans l’un des meilleurs univers pop et indie rock du moment.
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