Que signifie vouloir le «bien» d’un enfant en période de crise politique et de perte de repères idéologiques? C’est l’une des questions sous-jacentes posées dans le nouveau polar de Nicolas Verdan. Un voyage thématique sur l’influence des réseaux de propagande à travers le temps.
Diana-Alice Ramsauer
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Trier les affaires d’un proche décédé fait souvent partie du deuil. Ludivine Ribeiro a poussé l’exercice plus loin. Elle a publié un livre. Une manière pour l’auteure genevoise de raconter une tranche de vie. La sienne et celle de sa famille. Un livre doux et thérapeutique.
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Des milliers d’années après une catastrophe atomique qui a ravagé la planète, l’humanité se reconstruit. Est-elle condamnée à répéter certaines erreurs? C’est l’une des questions que pose le roman existentiel «Crâl». Entretien avec son auteur suisse Alexandre Correa.
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Dans son seul roman, publié à titre posthume en 1976, Fritz Zorn poignarde la société bourgeoise suisse qui l’a tué. Un ouvrage sur deux cancers convergents: le sien et le conformisme. Ce livre important a connu une nouvelle traduction française cette année.
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«Blessure», c’est d’abord cette longue attente avant la mort d’une mère malade. Puis, les milliers de kilomètres parcourus dans toute la Russie avec ses cendres. Une autofiction poétique, mais à la limite de l’exhibitionnisme. Vraie et puissante, ou juste choquante?
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Posons d’emblée le cadre. Le titre est littéraire. Et non littéral. Reste que le roman «Volodia» – diminutif de Vladimir – traite bien des moyens de supprimer l’homme d’Etat. Quatre scénarios sont proposés. Au lecteur de choisir. Action cathartique par excellence.
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Fracture sociale et désillusion: la majorité silencieuse et l’élite parisienne ne se comprennent plus. Au centre de la mêlée, un politicien providentiel fait des promesses, échauffe et charme les foules. Une puissante critique du populisme, même de la démocratie.
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«Nos pères, nos frères, nos amis: dans la tête des hommes violents». Le titre est clair, les auteurs sont aussi les mecs sympas et les êtres aimés. Petit plus: Mathieu Palain nous pousse à nous demander quel maillon de la chaine de la violence nous occupons.
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Cet ouvrage aurait dû s’appeler «La Poétesse» et non «Miss Islande». Mais c’est bien là le cœur du propos. Dans cette Islande des sixties, l’héroïne veut devenir écrivaine. Et pourtant, son être est systématiquement réduit à son corps. Un roman doucement combattif.
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Alors que la Coupe du monde de football vient de démarrer, les auteurs des «Esclaves de l’Homme-pétrole» reviennent sur les scandales au Qatar. De multiples témoignages pour rendre compte des raisons qui poussent de nombreux travailleurs – et travailleuses! – à venir construire les pays du Golfe.