Vous êtes sur smartphone ?

Téléchargez l'application Le Regard Libre depuis le PlayStore ou l'AppStore et bénéficiez de notre application sur votre smartphone ou tablette.

Télécharger →
Non merci
Accueil » Le wokisme, avec ou sans crème?
Société

Billet d’humeur

Le wokisme, avec ou sans crème?2 minutes de lecture

par Quentin Perissinotto
0 commentaire
© Pixabay

A chaque fois que j’entends le mot «wokisme», cela me donne faim. Chacun y va de son imagination et met ce dont il a envie dedans, selon l’inspiration du moment. Un peu comme des carbonara: on y ajoute ce qui nous tombe sous la main, mais rarement les bonnes choses; des lardons ou du jambon à la place du guanciale, de la crème fraîche par tombées et du parmesan en lieu et place du pecorino. La carbonara est devenue une recette fourre-tout. Exactement comme le wokisme.

NEWSLETTER DU REGARD LIBRE

Recevez nos articles chaque dimanche.

On utilise ce terme pour lui adjoindre tout ce que l’on veut critiquer, sans logique commune. L’écriture inclusive? Une conférence interrompue par des militants dans une université? Des livres passés sous la correction de sensitivity readers? Une galerie d’art qui censure sa propre exposition par féminisme? Pas besoin de s’échiner à remettre cela en perspective, on regroupe tout sous la bannière du wokisme et on part en croisade! Alex Mahoudeau, auteure de La panique woke, l’explique très bien: «C’est une définition qui se donne en creux, le woke est défini par les gens qui en parlent». En fin de compte, la seule différence entre une mauvaise carbonara et le wokisme, c’est la longueur des nouilles qui les composent.

Ecrire à l’auteur: quentin.perissinotto@leregardlibre.com

Vous venez de lire un billet d’humeur tiré de notre dossier WOKISME, publié dans notre édition papier (Le Regard Libre N°95).

Vous aimerez aussi

Laisser un commentaire

Contact

© 2024 – Tous droits réservés. Site internet développé par Novadev Sàrl