La culture woke est apparue dans les années 2000 aux Etats-Unis pour décrire un militantisme en faveur des Noirs et, par extension, envers toutes les personnes jugées défavorisées en raison de leur appartenance ethnique, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur physique ou leur handicap. De nombreux intellectuels de gauche comme de droite, le plus célèbre étant Barack Obama, ont condamné cette idéologie présente dans les universités. Aux Etats-Unis, la culture woke concerne en premier lieu la défense des Noirs, en particulier avec le mouvement Black Lives Matter, tandis qu’en Europe elle est surtout soutenue par les lobbys LGBT. Même si cette forme avancée de politiquement correct peut nous sembler ridicule, cette analyse nous fera découvrir que nous avons déjà admis les présupposés qui y mènent. Nous sommes tous déjà un peu woke sans en être conscients.
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Article inédit – Ivan Garcia et Indra Crittin
A l’occasion de l’édition virtuelle ambitieuse du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains, le metteur en scène et cinéaste helvétique Milo Rau (re)présente son dernier long-métrage en compétition, Le Nouvel Evangile. Comme à son habitude, le réalisateur brouille les frontières entre le genre documentaire et le récit fictionnel en nous emmenant dans une ville italienne où s’écrit un cinquième évangile, sur fond de critique sociale.
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Littérature
Jonathan Coe: «C’est fascinant comme n’importe quoi peut devenir politique en un rien de temps»
par Lauriane Pipozpar Lauriane PipozLe Regard Libre N° 67 – Lauriane Pipoz
A l’occasion du salon «Le Livre sur les quais», Le Regard Libre a obtenu un riche entretien avec Jonathan Coe. Le Britannique est actuellement à l’origine d’une quinzaine de romans. Amoureux de son pays, il est habituellement associé à son genre littéraire mêlant essai politique et fiction. Son dernier ouvrage, Le cœur de l’Angleterre (2018), est consacré au Brexit. Il s’agit du troisième volet suivant les aventures des protagonistes des romans Bienvenue au club (2001) et Le cercle fermé (2004). Nous nous livrons à une discussion politique, mais aussi intime: l’auteur avait des choses à nous dire à la fois sur les clivages sociaux de la Grande-Bretagne que sur son rapport à son œuvre et les objectifs qu’il poursuit dans leur rédaction.
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SociétéSport
Anti-racisme: le jour où le sport a perdu son innocence
par Yves Di Cristinopar Yves Di CristinoLe Regard Libre N° 66 – Yves Di Cristino
Le monde du sport a réagi avec audace et énergie à la mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai dernier. Par six fois champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton a désormais rendu d’usage la mise en place d’une tribune contre le racisme avant la tenue de chaque Grand Prix cette saison. Sur un podium noir teinté, il pose un genou à terre et lève le poing au ciel en guise de lutte pour la reconnaissance du mouvement Black Lives Matter. De leur côté, les basketteurs professionnels américains sont déjà depuis longtemps coutumiers de la pratique sur les parquets de la NBA et la conscience de lutte contre toute forme de discrimination gagne du terrain. Mais y a-t-il des risques à théâtraliser autant ce combat de toute une vie? Petit retour en arrière avec les Jeux Olympiques de 1936 et 1968.
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