A partir du baiser, voici une attention particulière accordée au poème lié à la chair. Il pourrait avoir trois fonctions. Il empêcherait le souvenir de mourir. Il pourrait se faire témoin du grave et, n’étant pas commercial, il ne serait pas en mesure d’être pornographique.
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Qu’elle soit une simple thématique, un moteur narratif, un motif de subversion, un terrain d’exploration ou de réappropriation, la sexualité a toujours été présente dans la littérature, jusqu’à connaître un regain de popularité avec l’essor de la chick lit, de la new et dark romance, d’abord sur la plateforme Wattpad puis dans les rayons des librairies. On retrouve parmi la scène littéraire française de jeunes auteurs comme Simon Johannin, Pauline Delabroy-Allard ou Arthur Dreyfus, qui s’emparent de ce sujet, sans ornementation ni parade, pour en révéler tout son naturel brut. Mais il est un romancier qui s’affirme avec encore plus d’audace, alliant une écriture d’une coloration extrêmement classique à une observation crue, sinistre et sans fard du charnel et de la nature humaine. Ce romancier-là, c’est Jean-Baptiste Del Amo.
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«Il fait pas bon être pédé quand t’es entouré d’enculés», chantait Renaud dans son morceau Petit pédé. Une chanson qui traitait de l’homophobie envers les jeunes au «penchant paraît-il pervers», obligés de partir de leur foyer pour être eux-mêmes. Ces paroles ne sauraient mieux résonner avec l’actualité d’outre-Atlantique en juin dernier, marquée – après le retrait du droit à l’avortement de la Constitution américaine – par la volonté du procureur général du Texas de rétablir une loi de son Etat interdisant la sodomie, si la Cour suprême le permet. Un texte abrogé en 2003 qui, dans les faits, vise les homosexuels. Car, c’est bien connu (en tout cas par ce procureur), la sodomie est la seule activité sexuelle à laquelle s’adonnent ces derniers… Et les hétérosexuels ne la pratiquent pas… Et puis, les lesbiennes, ça n’existe pas.
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Société
Entre pornographie et pudibonderie, quelle place pour l’érotisme?
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierPris en étau entre la pornographie et la pudibonderie, l’érotisme semble s’effacer du devant de la scène occidentale. Difficile dans la vie de ne pas tomber sur les codes du…
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Shibari signifie «attacher», «lier» en japonais. Proche du BDSM, cette pratique est issue des techniques de torture des samouraïs. Aujourd’hui pratiqué dans des clubs un peu partout en Europe comme au Japon, le shibari a rejoint le domaine de la performance artistique, des sports dits de bien-être, tel le yoga, se détachant des pratiques sexuelles sadomasochistes. Alors, comment et pourquoi l’érotisme s’est-il glissé dans le shibari, pour finalement s’en extirper?
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L’historien français René Rémond, décédé en 2007, a concentré la réponse à cette question en une formule choc: le sexe, a-t-il écrit en 1987, est entré en politique en 1968! Cet aphorisme sous-entendrait-il que le sexe et la politique, avant cette date, auraient vécu dans des sphères séparées, ne se croisant à la rigueur que dans la vie privée des acteurs et actrices de la vie politique?
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Société
L’interdiction de la prostitution, miroir d’une société incohérente
par Jean-David Poncipar Jean-David PonciL’interdiction de la prostitution dans certains pays d’Europe semble peu cohérente, dans la mesure où la pornographie y est légale. Une saine politique ne reviendrait-elle pas plutôt à agir en amont, en évitant d’encourager sur Internet ce que l’on proscrit dans la rue? Ou alors à accepter, comme les Anciens, qu’il vaut mieux la réguler, car c’est un phénomène, somme toute, inévitable?
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