Archives par mot-clé : justice
L’affaire Sarah Halimi révèle les fractures françaises
Pierre Maudet légitimé par le peuple: l’élan délité des élites
Article inédit – Jonas Follonier
A Genève, Pierre Maudet arrive en deuxième position du premier tour dans la course au Conseil d’Etat. Son ancien parti, le Parti libéral-radical (PLR), en pâtit. Mais ce sont les journalistes moralisateurs qui, aujourd’hui, devraient le plus se sentir dans leurs petits souliers. Cette situation met en lumière un fossé de plus entre les élites médiatiques et le peuple.
Lire l’éditorial (en libre accès)Antigone à l’ère du déchaînement médiatique
Article inédit – Malika Brigadoi
Castellinaria est un festival dédié à la jeunesse, comme en témoigne son public cible ainsi que ses quatre jurys des jeunes. Cette 33e édition s’est déroulée entièrement en ligne et a proposé une programmation de qualité – tant au niveau narratif et esthétique que technique. Dans la compétition Young concouraient huit films, dont Antigone de Sophie Deraspe. Celui-ci figure dans le palmarès révélé samedi dernier, puisqu’il a été remarqué par les deux jurys de sa catégorie. Il a en effet reçu une mention du Jury Fuori le Mura et le Prix «Environnement et santé: qualité de vie» de son homologue italophone.
Lire la suite de la critique (en libre accès)«L’Etranger» de Camus: et si le procès de Meursault n’était pas le bon…
Les bouquins du mardi – La rétrospective – Anais Sierro
Pour la jeune femme que je suis, quelque peu perdue et extérieure à ce monde, la lecture de L’Etranger de Camus a sonné comme ma plus grande révélation littéraire. Un bouleversement de vie! A l’heure où La Peste a été relue par des milliers de lecteurs et remise au goût du jour «Covid-19», il m’était important de mettre en lumière cet autre chef-d’œuvre camusien. Parfois couvert d’un grossier dédain. Or, nous qui sommes tant nombreux à l’avoir étudié lors de nos années d’études, oublions nos manuels scolaires le temps d’une critique, le temps d’une audace. Laissons, en partie, de côté le procès de Meursault, criminel de ne guère éprouver d’émotions. Et appelons à la barre l’accusé pour incitation au meurtre et à l’apathie : le soleil.
Lire la critiqueLa justice sociale, une justice?
«Dark Waters»: la lutte continue!
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
Quel film! Mais quel film! Je ressors de la séance totalement révolté, remonté, indigné. Et admiratif. Non seulement le sujet de Dark Waters est prenant parce qu’il relate une réalité qui nous concerne tous et qui a bien cours encore aujourd’hui, mais aussi parce qu’il est porté par un travail de réalisation, de photographie et d’interprétation brillant.
Lire la critique«Sur ma peau»: l’histoire d’un martyr de la justice
Le Netflix & chill du samedi – Alissa Musumeci
Stefano Cucchi, trente-et-un ans, est arrêté le 15 octobre 2009. Consommation et trafic de drogue, à Rome, sa ville, la sua Roma.
Lire la critique«Le Traître»: la tragi-comédie de la mafia et de l’Italie
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
Dans tragi-comédie, il y a tragédie et comédie. En réalité, si la mafia est génératrice de tragédies, elle ne semble rien comporter de bien comique. En cinéma, et dans le domaine de l’art en général, on sait pourtant arranger la réalité à la guise d’un scénario. On sait transformer une vie banale en un spectacle. Pour le cas du Traître, le réalisateur Marco Bellocchio n’arrange pas la réalité et ne s’attaque pas à une figure banale.
Lire la critiqueAvec «A Thousand Girls Like Me», Sahra Mani se bat au quotidien pour les femmes de son pays
Le Regard Libre N° 50 – Loris S. Musumeci
Dossier spécial FIFF 2019
Voilà un documentaire qui marque. Voilà une réalisatrice qui marque tout autant. Son courage et sa volonté de changer les choses l’ont menée à raconter l’histoire de Khatera Golzad dans A Thousand Girls Like Me. Cette jeune fille de vingt-trois ans a été abusée par son père durant des années, qui est devenu fou à cause de la guerre. Mais parler de ce genre de tabou ne fait pas très bonne impression. Elle franchit néanmoins le pas en s’exprimant à la télévision. La famille exclut et menace Khatera, à l’exception de sa mère qui la soutient et l’aide à élever ses deux enfants; la justice est mal à l’aise dans la mesure où la voix d’une femme n’est que rarement écoutée. Pourtant, le père est bel et bien emprisonné. Ce qui n’achève toutefois pas les peines de Khatera, ses deux enfants et sa mère. Jusqu’au jour, du moins, où elle peut enfin commencer à se reconstruire, en France.
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