«La Palestine sera libre du fleuve à la mer», «Notre cause est plus importante que la loi»… La radicalité d’une partie des étudiants propalestiniens occupant les universités n’est plus à prouver. Reportage à Fribourg, où des Juifs ont même été intimidés.
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Suisse
Séparer le chercheur du militant ou noyer le chercheur sous le militant?
par Nadine Richonpar Nadine RichonIl fallait séparer l’homme de l’œuvre, faudra-t-il séparer le chercheur du professeur, et le professeur du citoyen qui harangue les étudiants et soutient l’occupation des universités?
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Des étudiants pro-palestiniens campent nuit et jour dans l’Université de Lausanne pour faire pression sur le rectorat. Ces militants prétendent être pacifiques. Il n’en est rien.
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Société
La cartouche de Ralph Müller: La politisation de l’Université de Genève
par Ralph Müllerpar Ralph MüllerChaque mois, retrouvez la chronique d’une des personnalités qui nous font le plaisir de prendre la plume en alternance. Le youtubeur Ralph Müller, doctorant en littérature à l’Université de Genève, livre son analyse cinglante d’un phénomène typique de l’époque.
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Société
Militantisme radical à l’uni: plus personne ne peut fermer les yeux
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierEn trois semaines, des activistes LGBTIQ+ ont empêché avec violence la tenue de deux conférences qui devaient avoir lieu à l’Université de Genève. Les orateurs, des intellectuels français nuancés sur…
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Société
Danièle Manesse, linguiste: «Le genre grammatical, ce n’est pas le sexe»
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierENTRETIEN, Jonas Follonier | Danièle Manesse, professeure émérite de sciences du langage à l’université Paris-3 Sorbonne nouvelle, combat de toutes ses forces l’écriture inclusive. Elle répond ici, argument par argument, aux tenants de cette typographie militante. Et en féministe convaincue, elle nous livre ses réflexions sur ce qu’est devenue une bonne partie de son camp et du monde académique.
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Le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté fustige le «régime diversitaire» qui tend à remplacer la démocratie telle que nous la connaissons actuellement dans le monde occidental. Interview autour de son dernier livre La révolution racialiste.
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C’est sans doute l’une des causes les plus importantes à défendre actuellement: celle du pluralisme. Depuis quelques années, les ravages du politiquement correct (il y a des choses qu’on a le droit de dire et des choses qu’on n’a pas le droit de dire), du prêt-à-penser (évitez-vous de réfléchir en reprenant sans esprit critique des idées préparées pour vous) et de la mode intellectuelle (ce qu’il faut dire pour « faire bien ») sont en train de scier la branche sur laquelle est assise la possibilité même de la discussion démocratique, de la controverse civilisée.
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Société
L’idéologie woke: des faveurs pour les «défavorisés»
par Jean-David Poncipar Jean-David PonciLa culture woke est apparue dans les années 2000 aux Etats-Unis pour décrire un militantisme en faveur des Noirs et, par extension, envers toutes les personnes jugées défavorisées en raison de leur appartenance ethnique, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur physique ou leur handicap. De nombreux intellectuels de gauche comme de droite, le plus célèbre étant Barack Obama, ont condamné cette idéologie présente dans les universités. Aux Etats-Unis, la culture woke concerne en premier lieu la défense des Noirs, en particulier avec le mouvement Black Lives Matter, tandis qu’en Europe elle est surtout soutenue par les lobbys LGBT. Même si cette forme avancée de politiquement correct peut nous sembler ridicule, cette analyse nous fera découvrir que nous avons déjà admis les présupposés qui y mènent. Nous sommes tous déjà un peu woke sans en être conscients.
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Début janvier 2021, des étudiants de la Sorbonne ont protesté contre la tenue, annoncée il y a quelques jours, des examens partiels «en présentiel» dans la plupart des facultés. La révolte sourd et gronde même, si l’on en croit la presse française, d’autant que la rentrée 2020 s’était déjà déroulée dans un climat de haute tension, en lien avec la situation sanitaire et la difficulté de trouver des places dans les amphithéâtres. Si ces raisons matérielles conduisent légitimement certains étudiants à faire part de leur mécontentement, de tout autres motifs, systémiques quant à eux, auraient dû les pousser à s’insurger bien plus tôt, pour tenter de sauver une institution en fin de règne, pour ne pas dire en fin de course. Mon expérience dans sept universités différentes en témoigne.
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