Les mercredis du cinéma – Kelly Lambiel
Lorsque l’on a pour habitude de présenter ses réalisations au festival
de Cannes, il ne faut pas s’étonner qu’elles finissent par être rangées dans la
catégorie «films d’auteur». Une étiquette qui colle plutôt bien à l’œuvre d’Arnaud
Desplechin, même si elle se trouve être quelque peu réductrice. Avec des longs-métrages
tels que Comment je me suis disputé…
(ma vie sexuelle), Ester Kahn, Un conte de Noël ou La Sentinelle,le réalisateur a prouvé, à plusieurs
reprises, être capable d’explorer différents styles et registres. Avec Roubaix, une lumière, bien que fidèle à
certaines thématiques, c’est au genre du réalisme poétique qu’il s’essaie, non
sans une certaine virtuosité.
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