Après Get Out (2017) et Us (2019), Jordan Peele poursuit son exploration du genre horrifique. Mais en empruntant – et détournant – cette fois directement les codes de la science-fiction et du western. Avec Nope, qui sort dans une semaine en Suisse romande, Jordan Peele figurera définitivement parmi les cinéastes à suivre. Parmi les auteurs, c’est cependant un peu plus compliqué…
Lire la critique (en libre accès)Tous les articles par Jordi Gabioud
«La Petite Bande»: le film estival de cette année
Quatre ans après En liberté!, Pierre Salvadori revient avec La Petite Bande, une comédie parfaite pour un été caniculaire. Un film qui offre un voyage double, à la fois dans les magnifiques paysages corses et dans un début d’adolescence où tout pouvait sembler possible. Mais le film ne risque-t-il pas de se limiter à une nostalgie idéalisée et un peu facile?
Lire la critique (en libre accès)«Seul face à l’abeille»: la série qui donne de la confiture à des bourdons
Prenez garde! Le comique le plus maladroit de sa génération revient nous offrir ses éternelles frasques dans une mini-série proposée par Netflix. Une œuvre d’environ une heure quarante, au découpage épisodique plutôt inutile tant cette histoire semble avoir été écrite pour être un film. Mais que vaut ce nouveau dérivé de Mr Bean que nous offrent Rowan Atkinson et Will Davies?
Lire la critique (en libre acces)«Silverton Siege»: le cinéma d’Afrique du Sud s’affirme, mais n’abolit rien
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
Avec l’avènement du numérique, l’industrie cinématographique d’Afrique du Sud se révèle de plus en plus comme un acteur à suivre dans le champ de la production mondiale. Silverton Siege le prouve à son tour. N’ayant pas à rougir face aux grandes productions américaines, il fait preuve de grandes qualités visuelles et narratives. Pourtant, il est triste de voir qu’un film questionnant l’identité de son pays soit finalement si… américain. Retour sur les paradoxes de l’industrie cinématographique de ce pays.
Lire la critique (en libre accès)«En même temps»: l’utopie politique par l’absurde
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
Le duo formé par Gustave Kervern et Benoît Delépine nous propose une nouvelle adaptation de leur univers sur grand écran. Dans une actualité rythmée par une élection présidentielle française qui s’illustre par l’incapacité de chacun de ses candidats à concilier les peuples, le duo de personnages écolo-droite voués à marcher ensemble offre un spectacle d’autant plus sympathique.
Lire la critique (en libre accès)«Ambulance»: le shoot d’adrénaline qui réveille le blockbuster américain
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
Voilà plusieurs années que la critique adore détester les propositions de Michael Bay, y voyant des films abrutissants, une imagerie beauf et des scénarios futiles. Ambulance ne déroge pas au style du réalisateur. Et pourtant, il est possible que cette fois, la critique se laisse emporter dans cette intense course folle de plus de deux heures.
Lire la critique (en libre accès)Rire au cinéma: encore un acte contestataire?
«Maigret»: Depardieu au rythme de la mélancolie
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
Pardessus noir, chapeau en feutre, la sombre silhouette du commissaire Maigret encadré de son aura blanche sentait le vieux tabac des bistrots dès l’affiche. Après bientôt un siècle de services et plus de vingt-cinq visages à l’écran, que peut-il encore apporter au spectateur? Réponse en suivant cette nouvelle enquête.
Lire la critique (en libre accès)«BigBug»: Jeunet court-circuite nos cerveaux
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
A de nombreuses reprises, Jean-Pierre Jeunet a su susciter l’enthousiasme grâce à son savoir-faire et ses partis-pris radicaux. Ainsi, avec la liberté accordée par Netflix, beaucoup attendaient BigBug comme une replongée tant espérée dans les univers étranges et envoûtants du réalisateur. On espérait peut-être la grande œuvre, le résultat peine même à être un film.
Lire la chronique (en libre accès)«La Maison»: dans l’océan Netflix, l’art est perles perdues
Les mercredis du cinéma – Jordi Gabioud
La Maison, nouveau film d’animation proposé par les talents des Nexus Studios, est sorti dans le silence qui accompagne la plupart des productions Netflix. Ce silence témoigne en général de la tiédeur de ces œuvres dont le but assumé est avant tout de gonfler les chiffres du catalogue de la plateforme. Avec La Maison, il faut l’annoncer immédiatement: ce silence est mensonger! Plongez-vous dans ce dérangeant triptyque comico-horrifique et laissez son étrange esthétique hanter votre esprit.
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