Jeff Jefferies (James Stewart) est confiné. Pas de virus dans l’air, mais une jambe cassée. Ce photo-reporter n’est pas habitué à rester chez lui. Là, il n’a pas le choix. Alors il s’ennuie. Il passe ses journées à regarder par la fenêtre de son appartement qui donne sur une cour. Il épie au quotidien tout ce que font ses voisins. Il est des spectacles plaisants, comme celui que lui offre – à son insu – la jeune et ravissante danseuse, Miss Torso, lorsqu’elle s’étire de manière sensuelle, jambes à l’air, ou lorsqu’elle s’habille, le reste à l’air. Des spectacles drôles, comme les scènes de ménages d’un vieux couple, ou la lassitude précoce d’un jeune couple. Un spectacle bien triste, celui de Miss Cœur Solitaire, qui rêve d’un amour qui ne vient pas, mais simule la réception d’un amant imaginaire lui servant un verre qui ne sera jamais bu.
Cinéma
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C’est avec «La Maison du docteur Edwardes» qu’Alfred Hitchcock, ayant toujours démontré un intérêt certain pour la psychologie de ses personnages, entre à proprement parler dans le thriller psychologique.
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Cinquième film américain d’Alfred Hitchcock, La Cinquième Colonne (Saboteur) pose, à sa sortie en 1942, une bonne fois pour toutes les éléments essentiels à la construction de ses œuvres et chefs-d’œuvre à venir.
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Production hybride, accouchée dans la douleur, «Rebecca» ouvrira à Hitchcock les portes d’Hollywood en obtenant l’Oscar du meilleur film en 1941.
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Qui de mieux que l’homme connu sous le nom de maître du suspense pour nous parler du suspense? Plongée dans l’œuvre d’Alfred Hitchcock.
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Du Batman (1989) de Tim Burton, avec Jack Nicholson en Joker déjanté, au Dark Knight (2008) de Christopher Nolan qui nous montre un Joker plus joueur et calculateur interprété par Heath Ledger, on arrive au Joker (2019) de Todd Phillips qui se concentre sur la figure du clown davantage perdu et marginal que fou furieux, porté par le jeu virtuose de Joaquin Phoenix. Trois films, trois acteurs, un seul Joker. A découvrir, à explorer et peut-être à comprendre. Son sourire figé, son rire incontrôlable et ses phantasmes en disent beaucoup sur notre société. Comme ils en disent beaucoup sur la psychologie humaine. Sur chacun de nous.
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Cet idiot court après la gloire-
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Des séquences à la limite de l’insoutenable
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Big brother is watching you
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Films
«Apocalypse 2024», un film d’initiation à hurler de rire
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierUn western philosophique centré sur un chien