Archives par mot-clé : démocratie
L’état du débat d’idées en Suisse romande
Le Regard Libre N° 85 – Jonas Follonier
Alerte disparition: où est passé le débat d’idées en Suisse romande? La question vous est posée, chers lecteurs. Nos adresses e-mail figurent d’ailleurs toujours au bas de nos articles pour que vous puissiez nous écrire. Mais une chose est probable: si vous lisez Le Regard Libre, c’est que vous cherchez justement du débat. Des idées. De la réflexion. Du fond!
Lire la suite de l’edito (en libre accès)Pas de démocratie sans ironie
Le Regard Libre N° 83 – Jonas Follonier
L’ironie consiste à dire quelque chose dans le but d’exprimer le contraire de ce qui est dit. Elle est donc un art qui suppose un certain niveau d’intelligence de la part de son émetteur comme de son destinataire. Tuez l’éducation, les conditions pour que les gens s’écoutent, se tolèrent, se mettent à la place les uns des autres, et vous tuerez l’ironie.
Lire la suite de l’édito (en Libre accÈs)Ukraine: qui veut se battre pour la démocratie?
Article inédit – Clément Guntern
«Nous ne permettrons jamais que nos territoires historiques et nos proches qui y vivent soient utilisés contre la Russie.» Tels étaient les propos de Vladimir Poutine dans un article publié en juillet 2021 en son nom sur le site officiel du Kremlin. A ces yeux, l’Ukraine est un territoire russe. Ce n’est pourtant pas ce que pense une majorité d’Ukrainiens. Dans le cas où le président russe mettrait ses menaces à exécution, qui viendrait défendre l’Ukraine?
Lire l’analyse (en libre accès)L’individualisme contre la liberté: relisons Tocqueville
Le Regard Libre N° 81 – Jonas Follonier
«La pensée mise en commun est une pensée commune», chante Léo Ferré dans sa belle Préface à son album Il n’y a plus rien, sorti en 1973. Ajoutant, quelques vers plus loin: «Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres.» Appliqué à la politique, ce constat intellectuel et littéraire fait écho à la pensée de Tocqueville. Grande figure du libéralisme classique et remarquable théoricien de l’évolution des démocraties occidentales, ce philosophe catholique français du XIXe siècle place au cœur des thèmes de son ouvrage De la démocratie en Amérique la difficile question des relations entre la liberté et l’égalité. L’un des points les plus saillants de son analyse est que la passion égalitaire fait courir un risque à la liberté, la mettant à la merci de la tyrannie de la majorité.
Lire la suite (en libre accès)Certificat Covid: les dessous de l’autoritarisme sanitaire
Vers une alliance des démocraties
La démocratie, 365 jours par an
Le Regard Libre N° 65 – Jonas Follonier
La démocratie telle que nous la connaissons en Suisse est un bien précieux. Elle repose sur une idée simple: la possibilité pour chacun de dire son avis. Mais pas n’importe comment: au contraire, le citoyen suisse est habitué à devoir argumenter, confronter ses opinions avec celles des autres, réfléchir, apporter sa contribution au débat public, ou tout simplement y être attentif. Bref, la démocratie vit, 365 jours par an. Cette chance inouïe, nous en sommes à peine conscients.
Lire la suite de l’éditorialLa crise de la politique
Il s’est passé en politique exactement ce qui s’est passé dans l’art: en Occident, la représentation est en crise. De la même façon que, lentement mais sûrement, la peinture se dirige vers de moins en moins de représentation du monde et de plus en plus d’abstrait, voire d’absurdité, la démocratie représentative est sur une pente savonneuse. Une part non-négligeable de la population ne se retrouve plus dans ce que proposent les musées, réservoirs de tableaux, ou les partis, réservoirs de politiciens.
Lire la suite de l’éditorialL’autorité des démocraties
Les lundis de l’actualité – Clément Guntern
La Chine, c’est vraiment un autre monde. On apprend, il y a quelques semaines, l’existence d’une ville et d’une région jusqu’alors inconnue du grand public et qui compte plus d’habitants que la Suisse. Des images d’immenses villes vides, presque à l’arrêt, nous parviennent chaque jour. Et que dire de cet hôpital, construit en dix jours? Ça impressionne, c’est sûr, ce ballet de centaines de machines, ces milliers d’ouvriers, de policiers et de médecins qui s’affairent tous pour combattre l’épidémie; ça a de quoi impressionner. Ce qui est sûr, c’est que jamais on ne pourrait faire ça chez nous. Pas dans une démocratie. Par contre, en Chine, on est efficace!
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