Archives par mot-clé : frédéric beigbeder
ENTRETIEN LONG FORMAT, Jonas Follonier | Il est décrit comme le «Houellebecq suisse». Quentin Mouron pourrait tout aussi bien être considéré comme le «Beigbeder suisse». Comme le quinquagénaire français, il cultive une image de bad boy bien sapé, de dandy décadent. Comme le quinquagénaire français, ses œuvres sont plongées dans l’atmosphère des points limites, des bars classes, mais glauques, de la «vulgarité de la bourgeoisie» comme chante Thiéfaine, du sang et de la blanche. Comme le quinquagénaire français, il utilise l’astuce du double littéraire pour peindre avec distance, mais panache, ses paradoxes personnels, jusqu’à pointer ceux de la société entière. Sauf que Quentin Mouron, lui, a la trentaine, et c’est déjà une petite star dans l’univers littéraire francophone. En fin d’année dernière (nous aurions voulu écrire avant le monde de maintenant, qui aurait été le monde d’après), l’auteur canado-suisse a publié un ouvrage-concept, composé d’un essai sur l’écrivain décadent Jean Lorrain (1855-1906) et d’une nouvelle édition de son roman L’Age de l’héroïne. Le fil rouge de ces deux textes? La volonté pour leurs figures centrales de s’échapper du monde – volonté qui se solde par une impossibilité. Quoique… L’art ne fait-il pas office de porte de secours? A Quentin Mouron de nous le dire, sans oublier de démolir toute l’époque au passage – y compris le milieu littéraire.
Franck, un héros «hors du monde»
ARTICLE LONG FORMAT, Ivan Garcia | Dans deux de ses romans, Quentin Mouron met en scène les aventures d’un détective privé cynique qui, malgré son flair, est souvent à côté de la plaque. Une manière de dépeindre la perte de sens contemporaine.
«99 francs»: un roman plus kundérien qu’il n’y paraît
La pub et les putes selon Beigbeder
Frédéric Beigbeder: «Regarder la réalité avec étonnement n’empêche pas d’être corrosif»
«L'humour militant est un contresens»
«Au secours pardon»: on finira par pleurer ensemble
Vodka, fatalisme, pitié et masturbation
La dernière virée nocturne d’Octave Parango
Les bouquins du mardi – Ivan Garcia
Avec L’Homme qui pleure de rire, l’auteur dresse une fresque de la dernière décennie. Impitoyable envers ce qu’il nomme «la dictature du rire», Frédéric Beigbeder signe un roman drôle et philosophique dans un Paris aux airs de fin du monde. Une dernière virée nocturne pour Octave Parango.
Lire la critique