L’écrivaine française, déjà lauréate de nombreux prix littéraires, en a ajouté un nouveau à sa collection: le choix Goncourt de la Suisse, qui lui a été remis courant mai au Palais de Rumine.
Lausanne
-
Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne présente depuis fin 2023 sa dernière exposition consacrée aux prémices des œuvres immersives. Sur deux étages, le spectateur vagabonde au gré de ses envies et traverse la dizaine d’installations, interloqué.
-
En me plongeant dans le livre de Stéphanie Lugon, les sensations de ma première rencontre avec le tableau de Charles Gleyre «Le coucher de Sappho» sont remontées à la surface. Des sensations et un attrait certain. L’histoire d’un cul de foudre au musée.
-
Société
Le film de Roland Jaccard: Un coup de chapeau à Lausanne
par Roland Jaccardpar Roland JaccardChaque mois, retrouvez la chronique d’une des personnalités qui nous font le plaisir de prendre la plume en alternance. L’écrivain Roland Jaccard relate son film préféré, aussi peu crédible qu’il n’est politiquement correct: le film de sa vie.
Paris est la ville qui dégage la plus forte sensualité: les rencontres y sont aisées et les affaires vite conclues. Sans ce climat érotique, elle perdrait beaucoup de son attrait et on ne reculerait pas frileusement devant la mort. L’espoir d’une amourette dont on ignore quel tour elle prendra, est un élixir divin. On respire à Paris l’air de la liberté. Si j’étais honnête, j’écrirais: on y respirait l’air de la liberté. Avec la dictature hygiénique qui s’est instaurée et dont chacun pressent qu’elle n’est que le prélude à un asservissement général, Paris a des allures de vieille rombière. Le désir s’est éclipsé.
Lire la chronique (abonn
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
Littérature
Michel Moret: «Seul un Suisse romand peut intituler son livre ‘‘Besoin de grandeur’’»
par Ivan Garciapar Ivan GarciaLe Regard Libre N° 65 – Ivan Garcia
Directeur des Editions de L’Aire depuis 1978, Michel Moret est un éditeur incontournable du paysage littéraire romand. Ces dernières années, sa maison veveysane s’est lancée dans une réédition des œuvres de Charles Ferdinand Ramuz, dans sa collection de poche L’Aire bleue. Une démarche sur laquelle Le Regard Libre a souhaité l’interroger. Partons sur les traces de la littérature romande et, notamment, de son principal héros Ramuz, en compagnie d’un éditeur qui a dédié sa vie aux livres.
Lire l’entretien long format
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
Le Regard Libre N° 64 – Ivan Garcia
Mes pérégrinations au sein du monde des lettres et des scènes me font rencontrer bien des gens extraordinaires. C’est le cas du duo formé par Emilie Boré, conteuse saugrenue et ancienne chargée de communication au Théâtre Benno Besson, et Daniel Abimi, journaliste et auteur de romans noirs lausannois. Avec leurs deux univers si singuliers, ces deux personnalités du paysage culturel romand se complètent bien. A tel point qu’ils ont co-écrit un ouvrage intitulé Bora Bora Dream. Alors qu’ils s’apprêtent à partir pour une nouvelle contrée et d’insolites péripéties, j’ai souhaité les rencontrer pour discuter de leur histoire, de littérature et dresser leur portrait. Histoire de montrer à quel point la littérature est capable de créer des complicités et des liens magiques.
Lire l’entretien
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
Une dystopie très très sombre
-
Mélanie a vingt-et-un et ses parents ont décidé de recourir ensemble au suicide assisté suite au cancer de Monsieur et à l’impossibilité pour Madame de continuer à vivre sans lui. Sur fond de Radio Nostalgie passant dans le tee-room lausannois où elle travaille comme serveuse, Mélanie tente de faire son deuil. Elle tente de l’essayer – ce qui n’est pas une mince affaire. Tout la renvoie désormais à du mort ou du mort-vivant. La ville est peuplée d’esprits, ceux-là même que la jeune fille qu’elle était repoussait dans ses nuits. Débute alors une relation avec un jeune homme, David, qui d’une certaine manière lui servira de miroir et de guérisseur.
-
Le lundi 20 mai dernier, le théâtre de Vidy organisait la présentation de la première partie de la nouvelle saison 2019-2020. Dernière saison avant la rénovation du théâtre, celle-ci s’annonce riche en artistes de qualité et en spectacles engagés.
-
Au théâtre de Vidy, la mort occupe le plateau dans Forever, un spectacle entre danse et musique qui dévoile notre rapport à la finitude de nos existences, ainsi qu’à la possibilité de la vie éternelle.