A chaque fois que j’entends le mot «wokisme», cela me donne faim. Chacun y va de son imagination et met ce dont il a envie dedans, selon l’inspiration du moment. Un peu comme des carbonara: on y ajoute ce qui nous tombe sous la main, mais rarement les bonnes choses; des lardons ou du jambon à la place du guanciale, de la crème fraîche par tombées et du parmesan en lieu et place du pecorino. La carbonara est devenue une recette fourre-tout. Exactement comme le wokisme.
Billet d’humeur
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La petite Lola est morte le 14 octobre dernier. Son corps meurtri a été retrouvé dans une malle en plastique le soir même, à proximité de l’immeuble où elle vivait…
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Malgré la morosité ambiante due à un virus qui nous aura plus divisés qu’unis, à des mesures sanitaires qui dictent nos sujets de conversation comme notre vocabulaire et à une…
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Le Regard Libre N° 72 – Antoine Bernhard
Dès 2016, toute la presse européenne – ou presque – a fait de Trump son nouveau bouc-émissaire. On déclarait à l’envi qu’il avait «volé» l’élection américaine, qu’il était illégitime et que les Etats-Unis entraient par sa faute dans la période la plus sombre de leur histoire. Quatre ans plus tard, la situation n’a guère changé: l’anti-trumpisme forcené est la seule opinion politiquement correcte. Toute remise en question du discours majoritaire est méprisée, aussitôt associée à l’extrême droite ou au complotisme. Il est temps de renoncer à cette facilité d’esprit. Humeur.
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