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Le mardi, passage aux rires libres3 minutes de lecture

par Quentin Perissinotto
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Boulimy Comedy Mardy

A Neuchâtel, le Théâtre du Passage ouvre sa brasserie à l’humour romand avec le Boulimy Comedy Mardy. Cinq artistes s’y relaient pour une heure de stand-up brut et complice, porté par une forte proximité avec le public – malgré un accueil en salle plus contrasté.

Un mardi par mois, la brasserie du Théâtre du Passage à Neuchâtel troque ses couverts contre des projecteurs et des micros. Depuis octobre, le Passage s’est associé avec les dynamiteurs de l’humour romand, le Théâtre Boulimie de Lausanne, pour proposer des séries de stand-up d’une dizaine de minutes chacun, dans une atmosphère un peu plus feutrée que celle habituelle des comedy clubs: le «Boulimy Comedy Mardy».

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Tour à tour, cinq humoristes se succèdent pour investir la scène de fortune et venir chercher les Neuchâtelois. Car plus que d’interpréter un texte, tester des blagues ou rôder des scènes, ils viennent s’emparer de l’humeur décontractée de la salle pour jouer avec elle et pousser un peu les limites. On sent bien que ces artistes sont là dans un esprit de franche camaraderie, entre eux et avec le public. Et c’est ça qui donne tout le piquant à ces soirées.

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Le 9 décembre, le plateau du Boulimy Comedy Mardy se partageait entre Laura Chaignat, Lucas Thorens, Lucas Vuilleumier, Yoanna Sallese et Lord Betterave. Pendant une heure, le spectateur est passé d’un univers à un autre, et s’ils étaient très différents, ils se sont tous rejoint en un point: un ton très rentre-dedans qui cherche constamment le public. Cela donne une ambiance électrique et complice, où les rires fusent autant que les regards appuyés, et où la proximité entre la scène et la salle transforme chaque punchline en échange direct. Une soirée sans fard ni filet, où l’humour se vit au rythme des postillons: brut et vivant.

Alors, que cette convivialité puisse s’étendre au personnel de la brasserie n’en serait que plus délectable! Car si ce mardi était placé sous le signe de la boulimie de rires au théâtre, on pourrait croire qu’il le fut pour eux dans l’anorexie de la sympathie.

Ecrire à l’auteur: quentin.perissinotto@leregardlibre.com

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