Archives par mot-clé : humour
Etre solidaire de Claude-Inga Barbey, qu’on aime ou non ses sketchs
Article inédit – Jonas Follonier
Après avoir sorti il y a quelques mois un sketch de sa série «TOC!» publiée par Le Temps qui a été jugé transphobe par certains groupes, ou plutôt certains individus, la comédienne romande Claude-Inga Barbey a été épinglée la semaine dernière pour un nouvel épisode. Elle a été accusée d’y relayer du racisme anti-Chinois. Le fait de devoir rappeler, face à ces attaques infondées, la différence entre un personnage et la comédienne qui le joue est d’une tristesse affligeante. Mais c’est indispensable. Commentaire.
Lire le commentaire (en libre accès)Entre rires et délires, la voie du «Punk Samouraï»
Les bouquins du mardi – Ivan Garcia
Ko Machida nous emmène sur les traces d’un samouraï sans maître à la morale douteuse, embrigadé dans une lutte contre une secte qu’il a lui-même inventée. Mélange entre une histoire de cape et d’épée et une farce médiévale, Punk Samouraï est un roman kaléidoscopique qui se lit avec délectation.
Lire la suite de la critique (en libre accès)«Borat 2»: tout le monde adorera, à part les cons
Les mercredis du cinéma – Danilo Heyer
Borat 2, la suite de Borat (2006), est sorti le 23 octobre sur la plate-forme «Prime Video». Sacha Baron Cohen reprend les traits du journaliste Kazakh Borat Sagdiyev, pour un autre voyage en Amérique, mais troque cette fois-ci la compagnie de son acolyte obèse Azamat Bagatov pour celle de sa fille; de quoi proposer de nouvelles situations loufoques. Faut-il donc le voir? Assurément.
Lire la critique (en libre accès)«Lost in Translation», c’est de l’art dans le décalage
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Sofia Coppola – Loris S. Musumeci
Le kitsch, c’est de l’art. L’humour, aussi. Le drame, évidemment. Sans parler de l’art de la traduction… Lost in Translation, deuxième long-métrage de Sofia Coppola, c’est de l’art. Un art kitsch, drôle, dramatique. Un art récompensé par l’Oscar du meilleur scénario original entre autres prix. Un film discret, un film qui ne paie pas de mine, un film un peu perdu dans le monde du cinéma, un peu comme ses personnages, qui sont perdus eux aussi. Lost in Translation. Lost tout court.
Lire la rétrospective«99 francs»: un roman plus kundérien qu’il n’y paraît
Frédéric Beigbeder: «Regarder la réalité avec étonnement n’empêche pas d’être corrosif»
La dernière virée nocturne d’Octave Parango
Les bouquins du mardi – Ivan Garcia
Avec L’Homme qui pleure de rire, l’auteur dresse une fresque de la dernière décennie. Impitoyable envers ce qu’il nomme «la dictature du rire», Frédéric Beigbeder signe un roman drôle et philosophique dans un Paris aux airs de fin du monde. Une dernière virée nocturne pour Octave Parango.
Lire la critique«Les deux Papes»: tout est dans le dialogue
Le Netflix & chill du samedi – Lauriane Pipoz
Les deux Papes est un film qui se dit «inspiré de faits réels». L’idée centrale est bien basée sur la confrontation entre le pape Benoît XVI et le futur pape François. Mais il ne faut pas s’y méprendre: à partir de ces faits, le scénario est romancé. Si on considère ce film comme un conte, laissez-moi vous dire pourquoi il devient une époustouflante réussite.
Lire la critique«Jojo Rabbit»: petit nazi fanatique et drôle
Les mercredis du cinéma – Antoine Bernhard
Le jeune Johannes Betzler, grand admirateur du Führer dont il s’est fait un ami imaginaire, appartient à la Hitlerjugend. Sa mère, du nom de Rosie, l’élève seule tout en menant des actions de résistance. Un jour, Jojo entend du bruit à l’étage. Il découvre avec stupéfaction que sa mère cache une jeune Juive du nom d’Elsa Korr. Quelque temps plus tard, Rosie, arrêtée par la Gestapo, est pendue en place publique. De cette situation découle le reste du film dans une oscillation entre guerre et liberté, humour et drame, innocence et endoctrinement.
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