A un peu plus d’un an des JO de Paris, immersion en Normandie dans un des centres de préparation les plus réputés de l’Hexagone, qui accueille depuis près de dix ans la solidarité olympique. Un programme qui, malgré son nom, est avant tout fondé sur le mérite.
Depuis son retour de Tunis et Alger, où il s’est confronté aux plus grands talents de judo du continent, Rukundo Sala cohabite avec des sentiments partagés: pas assez préparé à la haute performance, il ne foulera pas les tatamis des championnats du monde de Doha. Un mois après notre précédente rencontre en Tunisie, le jeune homme nous retrouve au Café des Alpes, dans les hauteurs de Pully. De son imperceptible déception, le lion de Kigali (comme certains le nommeront désormais à n’en point douter) est déjà plus ou moins revenu. Il s’avance à notre table détendu et serein.
Depuis qu’il s’est aligné à l’African Open de Dakar en n