Le Regard Libre N° 85 – Bernard Léchot
J’ai eu envie de partir sur les traces de ce chef-d’œuvre absolu signé Sergio Leone. La ferme de «Sweetwater» m’attendait dans le désert de Tabernas, en Andalousie. Un peu plus à l’ouest, en cherchant bien, j’ai abouti à la petite gare abandonnée de La Calahorra-Ferreira, où descendait Claudia Cardinale... Et beaucoup plus à l’ouest, de l’autre côté de l’Atlantique, à deux pas de Monument Valley, face aux ruines de l’arche, la musique d’Ennio Morricone a vrillé le silence du désert. Emotion
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Le Regard Libre N° 11 – Jonas Follonier
L’année 1968 marqua l’histoire des idées, de la chanson, mais aussi du cinéma. En effet, avec Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West), Sergio Leone n’avait plus à prouver la force du western italien apparu cinq ans plus tôt et dont il fut sans conteste le plus grand réalisateur.
Le bon, la brute et le truand, en 1966, avait déjà amorcé l’apogée du genre. L’apparition de gros plans au tout début du film suffisait à considérer l’art de Sergio Leone comme une révolution cinématographique. Toutefois, il serait fou de ne pas expliquer ces chefs d’œuvre, du moins partiellement, par la musique d’Ennio Morricone.
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