Archives par mot-clé : mort
N’oublions pas que nous sommes mortels
George Steiner: la pensée et l’homme
«La Grande Bouffe», à la vie, à la mort!
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Hommage à Michel Piccoli – Jonas Follonier
Qui n’a jamais rêvé d’organiser une orgie culinaire avec des amis? Nous sommes sans doute plus nombreux que l’on croit à l’avoir fait. Mais de l’avoir fait au degré de Michel Piccoli dans La Grande Bouffe, il y a peu de chance. Or les excès sont souvent des quintessences de profondeur – et pas seulement de gorge. Dans ce film franco-italien de Marco Ferreri sorti en 1973, la bonne chère et les plaisirs de la chair sont autant de célébrations de la vie, de son absurdité et de sa facilité; quant aux pleurs et au vomi, ils signent les prémisses de ce qui finit forcément par tous nous saisir: la mort. Aussi présente que la vie dans ce long-métrage. Comme dans la vie elle-même.
Lire la rétrospective«Les Choses de la vie» qui restent
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Hommage à Michel Piccoli – Loris S. Musumeci
Deux hommages en un film, et même trois tant qu’on y est. Un hommage à Michel Piccoli, un hommage à Jean-Loup Dabadie, tous deux décédés ces derniers jours, et un hommage à Claude Sautet, qui nous a quittés il y a vingt ans. Les Choses de la vie a d’autant plus de sens pour honorer la mémoire de ces trois hommes qu’il a profondément marqué leur carrière, leur vie. Il rend Piccoli populaire, donne à Dabadie l’occasion de signer son premier scénario – et pas des moindres! –, et (re)lance le cinéma de Sautet, qui trouve enfin son style avec cette réalisation, ainsi que son actrice fétiche Romy Schneider.
Lire la rétrospective«American Beauty», quand l’amour n’a point d’âge
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: L’amour au cinéma – Loris S. Musumeci
«L’amour n’a point d’âge, il est toujours naissant.» Blaise Pascal
Sam Mendes a commencé fort. En plus du récent 1917 (2020) ou les James Bond Skyfall (2012) et Spectre (2015), il a réalisé quelques autres films, tous très bons, notamment Les Noces Rebelles (2008) avec le duo titanesque DiCaprio Winslet. Mais son premier long-métrage reste le meilleur à ce jour. L’année 1999 a vu naître un réalisateur de génie et un film génial en même temps. American Beauty a d’ailleurs reçu l’ovation qu’il méritait en remportant, entre autres nombreux prix, plusieurs Oscars, dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.
Lire la rétrospectiveNotre «OK» sera notre «Pour toujours» avec «Nos étoiles contraires»
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: L’amour au cinéma – Alissa Musumeci
Hazel Grace Lancaster dépend d’un tube d’oxygène depuis son plus jeune âge à cause d’un problème respiratoire. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer la personne qui offrira un nouveau tournant à sa vie: Augustus Water, surnommé «Gus». Lui est privé de l’une de ses jambes par suite d’un cancer. Malgré les horreurs que la vie a décidé de lui réserver, Gus s’engage à faire découvrir le bon côté de la vie à Hazel, en oubliant pour quelques précieux instants la maladie. Il lui offrira l’éternité alors que leurs jours sont comptés.
Lire la rétrospectiveLa terreur devient comédie avec «La Grande Vadrouille»
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Le coronarire avec Louis de Funès – Loris S. Musumeci
Il n’y aurait pas matière à s’esclaffer sous l’Occupation. Et pourtant! L’une des caractéristiques de la comédie est de montrer la réalité en en dissimulant ses éléments dramatiques. Il y a drame quand il y a mort; il y a tragédie quand il y a transcendance; il y a comédie quand il y a dissimulation. La Grande Vadrouille est l’un des grands films à dissimulation sur le sujet de l’Occupation de la France par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Lire la rétrospectiveLa couleur jaune dans la série «Breaking Bad»
Le Netflix & chill du samedi – Jonas Follonier
Breaking Bad est the série culte du passage des années 2000 aux années 2010. Et ce n’est pas pour rien: elle regorge de sens. Même si beaucoup a déjà été écrit sur cette œuvre magistrale de Vince Gilligan, tout n’a pas été dit sur la richesse de sa photographie. La couleur jaune, plus importante encore que le vert dans cette série, mérite qu’on s’intéresse à elle et à tout ce à quoi elle renvoie. C’est parti!
Lire l’article«Solaris»: un film dans l’eau et l’eau-delà
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: La coronarétrospective du cinéma vous présente Tarkovski – Loris S. Musumeci
Ouverture. Plan fixe sur le fleuve. Nage l’eau à la surface de l’eau. Silence. Bruissent les algues. Une bande son composée par la nature. Vole la mouche. Hennit le cheval. Aboie le chien. Solaris s’ouvre sur la vie. La vie, c’est l’eau. Mais l’eau, c’est bien plus encore. Il y a l’eau sur terre qui hydrate et qui inonde. L’eau qui pleut du ciel, l’eau qui coule du front, l’eau qui coule des yeux. L’eau-delà. Cette eau qu’on ne connaît pas. Cette eau qui réserve des mystères. L’eau de l’océan. L’océan de Solaris.
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