Archives par mot-clé : mort
Marc Lamunière, 100 ans et autant de leçons philosophiques
Le Regard Libre N° 73 – Jonas Follonier
Il fut le président directeur général de la Société de la Feuille d’avis de Lausanne et des Imprimeries Réunies SA, puis d’Edipresse, entreprise fondée par Paul Allenspach, l’éditeur de La Feuille d’avis de Lausanne, devenue 24 heures. Auteur du polar La peau de Sharon (2000) sous le pseudonyme de Ken Wood, il s’adonna précédemment à l’écriture sous un autre pseudo, celui de Marc Lacaze. Sous cette identité, il publia des nouvelles, des chroniques dans Le Nouveau Quotidien – devenu Le Temps après sa fusion avec Le Journal de Genève – de Jacques Pilet et un recueil, Le dessert indien (1996). Mais c’est sous son vrai nom que Marc Lamunière, grand patron de la presse romande du XXe siècle, vient de sortir un ouvrage célébrant les cent bougies qu’il a soufflées début 2021. Conçu comme une suite d’entretiens avec le journaliste Jacques Poget, Le Jardin des piqûres. Vision d’un centenaire sur sa vie, le siècle écoulé et les jours qui restent nous propose une véritable philosophie de vie, nourrie par les lectures du principal intéressé. Rencontre.
Lire l’article long format (abonnés)Le film de Roland Jaccard: Un coup de chapeau à Lausanne
Le film de Roland Jaccard: Le suicide, une forme d’ascèse
N’oublions pas que nous sommes mortels
George Steiner: la pensée et l’homme
«La Grande Bouffe», à la vie, à la mort!
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Hommage à Michel Piccoli – Jonas Follonier
Qui n’a jamais rêvé d’organiser une orgie culinaire avec des amis? Nous sommes sans doute plus nombreux que l’on croit à l’avoir fait. Mais de l’avoir fait au degré de Michel Piccoli dans La Grande Bouffe, il y a peu de chance. Or les excès sont souvent des quintessences de profondeur – et pas seulement de gorge. Dans ce film franco-italien de Marco Ferreri sorti en 1973, la bonne chère et les plaisirs de la chair sont autant de célébrations de la vie, de son absurdité et de sa facilité; quant aux pleurs et au vomi, ils signent les prémisses de ce qui finit forcément par tous nous saisir: la mort. Aussi présente que la vie dans ce long-métrage. Comme dans la vie elle-même.
Lire la rétrospective«Les Choses de la vie» qui restent
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Hommage à Michel Piccoli – Loris S. Musumeci
Deux hommages en un film, et même trois tant qu’on y est. Un hommage à Michel Piccoli, un hommage à Jean-Loup Dabadie, tous deux décédés ces derniers jours, et un hommage à Claude Sautet, qui nous a quittés il y a vingt ans. Les Choses de la vie a d’autant plus de sens pour honorer la mémoire de ces trois hommes qu’il a profondément marqué leur carrière, leur vie. Il rend Piccoli populaire, donne à Dabadie l’occasion de signer son premier scénario – et pas des moindres! –, et (re)lance le cinéma de Sautet, qui trouve enfin son style avec cette réalisation, ainsi que son actrice fétiche Romy Schneider.
Lire la rétrospective«American Beauty», quand l’amour n’a point d’âge
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: L’amour au cinéma – Loris S. Musumeci
«L’amour n’a point d’âge, il est toujours naissant.» Blaise Pascal
Sam Mendes a commencé fort. En plus du récent 1917 (2020) ou les James Bond Skyfall (2012) et Spectre (2015), il a réalisé quelques autres films, tous très bons, notamment Les Noces Rebelles (2008) avec le duo titanesque DiCaprio Winslet. Mais son premier long-métrage reste le meilleur à ce jour. L’année 1999 a vu naître un réalisateur de génie et un film génial en même temps. American Beauty a d’ailleurs reçu l’ovation qu’il méritait en remportant, entre autres nombreux prix, plusieurs Oscars, dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.
Lire la rétrospectiveNotre «OK» sera notre «Pour toujours» avec «Nos étoiles contraires»
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: L’amour au cinéma – Alissa Musumeci
Hazel Grace Lancaster dépend d’un tube d’oxygène depuis son plus jeune âge à cause d’un problème respiratoire. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer la personne qui offrira un nouveau tournant à sa vie: Augustus Water, surnommé «Gus». Lui est privé de l’une de ses jambes par suite d’un cancer. Malgré les horreurs que la vie a décidé de lui réserver, Gus s’engage à faire découvrir le bon côté de la vie à Hazel, en oubliant pour quelques précieux instants la maladie. Il lui offrira l’éternité alors que leurs jours sont comptés.
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