Les récits de la fin du monde ont traversé toutes les époques et existent aujourd’hui encore. Ces prédictions funestes cachent une autre question: quel est notre rapport à la mort? En tentant d’y répondre, c’est bien le sens de la vie qui est en jeu.
LIRE L’ANALYSE (EN LIBRE ACCÈS)Mort
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Qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’une jeune lycéenne se réveille dans une cabane perdue au beau milieu de la forêt équatorienne, attachée sur une chaise? Est-ce par sadisme? Par pure…
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C’est allongé au bord de l’eau, les pages sentant bon la crème solaire, que j’ai lu ce roman de 2017 (paru en poche en 2019), se déroulant sur les rives…
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Le Regard Libre N° 79 – Enzo Santacroce
Série «Les préjugés à l’égard des philosophes», épisode #4
Nietzsche, le philosophe aux multiples facettes, a aussi bien été récupéré et détourné par l’idéologie nazie que par les forces anarchistes qui animaient les étudiants de mai 68. Comment expliquer que la pensée de cet esprit brillant ait été embrigadée par le brun et par le rouge? Les propos fragmentés et volontairement choquants que le philosophe allemand a formulés ont certainement contribué à l’inscrire dans les malentendus. Toutefois, sa critique lucide d’une société occidentale vivant désormais sans transcendance est d’une brûlante actualité, en ce sens que la seule valeur acceptable de nos jours est celle de la santé comprise comme l’anéantissement de la souffrance. Très tôt conscient de ce déclin, Nietzsche a élaboré une réponse tonique en se basant sur la volonté qu’exprime
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Littérature
Marc Lamunière, 100 ans et autant de leçons philosophiques
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierARTICLE LONG FORMAT, Jonas Follonier | Il fut le président directeur général de la Société de la Feuille d’avis de Lausanne et des Imprimeries Réunies SA, puis d’Edipresse, entreprise fondée par Paul Allenspach, l’éditeur de “La Feuille d’avis de Lausanne”, devenue “24 heures”. Auteur du polar “La peau de Sharon” (2000) sous le pseudonyme de Ken Wood, il s’adonna précédemment à l’écriture sous un autre pseudo, celui de Marc Lacaze. Sous cette identité, il publia des nouvelles, des chroniques dans “Le Nouveau Quotidien” – devenu “Le Temps” après sa fusion avec “Le Journal de Genève” – et un recueil, “Le dessert indien” (1996). Mais c’est sous son vrai nom que Marc Lamunière, grand patron de la presse romande du XXe siècle, vient de sortir un ouvrage célébrant les cent bougies qu’il a soufflées début 2021. Conçu comme une suite d’entretiens avec le journaliste Jacques Poget, “Le Jardin des piqûres. Vision d’un centenaire sur sa vie, le siècle écoulé et les jours qui restent” nous propose une véritable philosophie de vie, nourrie par les lectures du principal intéressé. Rencontre.
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Société
Le film de Roland Jaccard: Un coup de chapeau à Lausanne
par Roland Jaccardpar Roland JaccardChaque mois, retrouvez la chronique d’une des personnalités qui nous font le plaisir de prendre la plume en alternance. L’écrivain Roland Jaccard relate son film préféré, aussi peu crédible qu’il n’est politiquement correct: le film de sa vie.
Paris est la ville qui dégage la plus forte sensualité: les rencontres y sont aisées et les affaires vite conclues. Sans ce climat érotique, elle perdrait beaucoup de son attrait et on ne reculerait pas frileusement devant la mort. L’espoir d’une amourette dont on ignore quel tour elle prendra, est un élixir divin. On respire à Paris l’air de la liberté. Si j’étais honnête, j’écrirais: on y respirait l’air de la liberté. Avec la dictature hygiénique qui s’est instaurée et dont chacun pressent qu’elle n’est que le prélude à un asservissement général, Paris a des allures de vieille rombière. Le désir s’est éclipsé.
Lire la chronique (abonn
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Société
Le film de Roland Jaccard: Le suicide, une forme d’ascèse
par Roland Jaccardpar Roland JaccardChaque mois, retrouvez la chronique d’une des personnalités qui nous font le plaisir de prendre la plume en alternance. L’écrivain Roland Jaccard relate son film préféré, aussi peu crédible qu’il n’est politiquement correct: le film de sa vie.
Quand j’avais demandé à Cioran pourquoi il ne s’était pas suicidé (question toujours délicate à poser, surtout à un homme sur le déclin), il m’avait répondu: «J’ai laissé passer l’heure et maintenant il est trop tard….je n’ai plus le courage, ni la force de mettre un terme à ma vie… quelle erreur que d’avoir attendu!» Sans doute eût-il jugé cette erreur plus terrible encore s’il avait su le cauchemar qu’il allait endurer pendant des années. Le prix à payer pour avoir reculé devant la mort volontaire, s’il l’avait connu, l’aurait sans doute incité à prendre congé d’un monde qu’il vomissait mais qui, étrange paradoxe, ne cessait de l
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On aura tout dit de cette pandémie. Un drame, un fléau, une catastrophe, pire encore… une «tragédie»! Dans le flot incessant d’informations, le vocabulaire catastrophiste devient rengaine. Les mots en perdent leur sens, et par là leur fonction: celle de nous faire penser, nous faire penser juste. Malgré tout, la question est posée: quelle crise traversons-nous?
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Le grand intellectuel George Steiner s’est éteint en février dernier. C’est toute une bibliothèque qui a brûlé avec lui. Heureusement, il n’en reste pas que des cendres, mais une série d’ouvrages capitaux, d’entretiens riches – et des esprits changés à jamais.
(suite…)
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La vie n’est-elle pas réductible aux plaisirs de la table?