Natif de Neuchâtel comme le peintre Léopold Robert, Bernard Vuillème brosse dans le livre la fugue et l’errance d’un homme, parti à Venise rejoindre une jeune doctorante sur les derniers pas de Léopold Robert. A deux, parviendront-ils à percer les passions et les désespoirs traversés par l’artiste, ceux qui l’ont conduit à se trancher subitement la gorge, seul dans son atelier, à 40 ans?
Dans son dernier ouvrage, l’auteure marocaine Leïla Slimani s’immerge dans une introspection à l’occasion d’une expérience pour le moins inhabituelle: celle de dormir dans un musée. Son essai narre les émotions qu’elle a ressenties et sert de support à une plongée dans ses souvenirs.
Encore une comédie dramatique française dans les mercredis du cinéma? En plus, traitée très positivement par un critique pas très critique et un brin monothématique? Oui, désolé. Parce que Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac est un film réussi sur tous les plans.
La beauté est promise par les agences touristiques comme un baume qui apaise les névroses d’une vie de bureaux frénétiques, de repas rapides et de stress. Les vacances sont alors la seule lumière qui pointille la vie contemporaine: elles sont presque la goutte exiguë que demande le riche fini en enfer. Mais ce divertissement que l’on promet lorsqu’on visite Porto, Split ou Venise nous permet-il de véritablement goûter la beauté espérée? Et si nous nous désaltérons avec cette eau, que va-t-on laisser à ceux qui ont grandi auprès de cette source?