Jeff Jefferies (James Stewart) est confiné. Pas de virus dans l’air, mais une jambe cassée. Ce photo-reporter n’est pas habitué à rester chez lui. Là, il n’a pas le choix. Alors il s’ennuie. Il passe ses journées à regarder par la fenêtre de son appartement qui donne sur une cour. Il épie au quotidien tout ce que font ses voisins. Il est des spectacles plaisants, comme celui que lui offre – à son insu – la jeune et ravissante danseuse, Miss Torso, lorsqu’elle s’étire de manière sensuelle, jambes à l’air, ou lorsqu’elle s’habille, le reste à l’air. Des spectacles drôles, comme les scènes de ménages d’un vieux couple, ou la lassitude précoce d’un jeune couple. Un spectacle bien triste, celui de Miss Cœur Solitaire, qui rêve d’un amour qui ne vient pas, mais simule la réception d’un amant imaginaire lui servant un verre qui ne sera jamais bu.
Loris S. Musumeci
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Cinquième film américain d’Alfred Hitchcock, La Cinquième Colonne (Saboteur) pose, à sa sortie en 1942, une bonne fois pour toutes les éléments essentiels à la construction de ses œuvres et chefs-d’œuvre à venir.
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Qui de mieux que l’homme connu sous le nom de maître du suspense pour nous parler du suspense? Plongée dans l’œuvre d’Alfred Hitchcock.
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Du Batman (1989) de Tim Burton, avec Jack Nicholson en Joker déjanté, au Dark Knight (2008) de Christopher Nolan qui nous montre un Joker plus joueur et calculateur interprété par Heath Ledger, on arrive au Joker (2019) de Todd Phillips qui se concentre sur la figure du clown davantage perdu et marginal que fou furieux, porté par le jeu virtuose de Joaquin Phoenix. Trois films, trois acteurs, un seul Joker. A découvrir, à explorer et peut-être à comprendre. Son sourire figé, son rire incontrôlable et ses phantasmes en disent beaucoup sur notre société. Comme ils en disent beaucoup sur la psychologie humaine. Sur chacun de nous.
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Cet idiot court après la gloire-
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La question ne se pose même pas. Loin de nous la vile époque des mariages tant arrangés que forcés. Aujourd’hui, c’est évident, on se marie par amour, pour amour, avec amour, dans l’amour. Quoique «amour» semble un grand mot quand on pense que près de la moitié des mariages n’attend pas «que la mort nous sépare»; le divorce s’en charge au préalable. En réalité, on se marie désormais sous une autre impulsion: le sentiment amoureux. Lequel entraîne une forme bien particulière visant à rassurer les époux: le folklore, tant pour les unions civiles que religieuses.
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Big brother is watching you
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Mais si c’était vrai?
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Le cinéma d’anticipation anticipe, prophétise et avertit.
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Une comédie délicate et authentique qui m’émeut