Quentin Perissinotto

Nouveau roman de l’Américaine Joyce Maynard, «Où vivaient les gens heureux» raconte le parcours d’une mère et épouse, émaillé d’échecs et de renoncements, mais aussi de calme et de sourires. Une histoire en partie inspirée par sa propre vie. Et qui, oui, m’a ébranlé.

Après une saga haletante dans le sillon des deux grandes guerres, Pierre Lemaitre change de décor et nous fait voguer direction les Trente Glorieuses. Et si l’époque diffère, la ferveur romanesque reste la même. Cap sur le «Grand Monde».

A chaque fois que j’entends le mot «wokisme», cela me donne faim. Chacun y va de son imagination et met ce dont il a envie dedans, selon l’inspiration du moment.

Sur la place Pury, à Neuchâtel, il y a désormais deux statues du même David de Pury: l’une érigée en 1855, l’autre en 2022. Cette dernière répond aux critiques récentes autour de la mémoire de l’homme d’affaires ayant fait fortune grâce à l’esclavage. Judicieux!

Avec des constructions et des horizons radicalement différents, deux romans sortis en cette rentrée d’hiver s’emparent de la mémoire pour en faire une expédition hallucinatoire ou une rêverie éveillée. Départ pour le temps distendu.

Lancée à la fin des années 2000, la collection «Dictionnaire amoureux» embrasse les sujets les plus divers. L’un des derniers est consacré à la Belle Epoque et les Années folles sous la plume de Benoît Duteurtre. Emerveillement garanti.

Après trois romans, Clarisse Gorokhoff a changé de genre en même temps qu’une nouvelle fois d’éditeur. Malgré la mention «roman» sur ce dernier opus, «Défaire l’amour» s’apparente plus à cette forme en vogue: une narrative non-fiction. Pour quelle réussite?

Alors qu’une crise énergétique plane depuis plusieurs mois, voilà un spectacle tout à fait écologique: un ballet à la bougie! Impressions