Le Regard Libre N° 66 - Loris S. Musumeci
Dossier spécial «Woody Allen»
Il ne s’agit pas d’une autobiographie quelconque. Le parcours du personnage qui se raconte y est certes pour quelque chose, mais cela ne fait pas tout. Aussi impressionnant soit le cinéma de Woody Allen, il n’assure pas un tel plaisir à la lecture d’un pavé de 534 pages qui est divisé ni en parties ni en chapitres. Point de travail de mémoire, mais un travail de divertissement. Le réalisateur endosse à nouveau l’habit de l’écrivain pour romancer une vie aussi hilarante que ridicule, et donc touchante. Lire Soit dit en passant, c’est passer un bon moment de rires et de complicité avec le principal concerné.
Retour sur une enfance joyeusement loufoque et pourtant normale d’un petit Juif new-yorkais. Gamin déjà grincheux, misanthrope mais absolument romantique et rêveur, Allan Stewart Konigsberg de son vrai nom