Archives par mot-clé : New York
De Niro et Machiavel dans: «Il était une fois le Bronx»
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Les gangsters au cinéma – Antoine Bernhard
Après presque trente ans d’expérience comme acteur, De Niro endosse en 1993, pour la première fois de sa carrière, le rôle de réalisateur. Dans Il était une fois le Bronx, il pousse la prouesse jusqu’au bout, et assume l’un des trois rôles principaux de son propre film. La performance est remarquable, le film l’est tout autant. Penchons-nous sur l’un des deux seuls films réalisés par un géant d’Hollywood.
Lire la rétrospective«Carnage», quand Polanski dénonçait la bien-pensance
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Le cinéma de Polanski – Jonas Follonier
Avec Carnage (2011), Polanski sortait un huis clos virtuose, où le jeu théâtral et les proportions que prennent l’histoire venaient porter un coup à la bien-pensance et aux conventions entre voisins et copains, que nous connaissons tous. Un film à voir ou revoir pour passer 79 minutes de tension et de plaisir.
Lire la rétrospectiveAvoir accès au catalogue Netflix USA avec un VPN
Article découverte – Julie, membre de la rédaction de TechWarn.com
Il est sage et philosophe de voir la période de confinement d’un bon œil, et d’en profiter pour développer notre culture. En effet, en plus d’avoir fait du bien à la planète en la laissant respirer, le confinement a d’autres avantages: vous permettre de regarder les derniers films et séries sur Netflix sans culpabiliser.
Lire l’article«La Cinquième Colonne»: le film qui a permis à Hitchcock de devenir un maître
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Tout savoir sur Hitchcock aujourd’hui avec Le Regard Libre – Loris S. Musumeci
Réalisation mineure de Hitchcock qui n’en fait pas pour autant un film déplaisant, et encore moins inintéressant. Au regard d’une rétrospective sur le maître du suspense, La Cinquième Colonne (Saboteur) prend toute son importance. Cinquième film américain de Hitchcock qui pose, à sa sortie en 1942, une bonne fois pour toutes tous les éléments essentiels à la construction de ses œuvres et de ses chefs-d’œuvre à venir.
LIRE LA RÉTROSPECTIVE«Uncut Gems»: un loser au sourire de winner
Le Netflix & chill du samedi – Loris S. Musumeci
«On dit qu’on peut voir tout l’univers dans les opales.»
Quelle est la différence entre un côlon et une pierre précieuse? Aucune, selon les images d’Uncut Gems. Le film s’ouvre sur des mines éthiopiennes où, suite à un accident qui a détourné l’attention des chefs de chantiers, deux mineurs découvrent et s’emparent d’une pierre précieuse, une opale. Brute, elle laisse néanmoins apparaître entre la terre qui la recouvre des couleurs plus vives que vives. Criardes. Folles. Des couleurs qui semblent refléter toute la lumière de l’univers.
Lire la suite de la critiqueLes tableaux d’un flâneur par Elia Suleiman
Les mercredis du cinéma – Ivan Garcia
It Must Be Heaven, le dernier long-métrage du réalisateur israélo-palestinien Elia Suleiman, entraîne le spectateur sur les traces d’un protagoniste silencieux, Elia Suleiman lui-même, qui vogue de lieu en lieu et observe le monde qui l’entoure. A travers plusieurs tableaux, le film dépeint avec humour les instants oubliés mais quotidiens de nos existences, ainsi que la quête de reconnaissance d’un réalisateur. Un long-métrage poétique et amusant, mais à ne pas forcément placer entre toutes les mains.
Lire la critique«Motherless Brooklyn»: un film que l’on adopte avec groove
Les mercredis du cinéma – Melisa Oriol
Près de vingt ans après son premier film Au nom d’Anna (2000), Edward Norton enfile à nouveau sa casquette de réalisateur et nous donne à voir, avec Motherless Brooklyn, une réadaptation du livre éponyme de Jonathan Lethem. Il nous livre une œuvre d’une grande beauté parsemée d’humour, le tout dans une ambiance jazzy et envoûtante.
Lire la critique«Si Beale Street pouvait parler»: un film qui parle par ses violons
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
Un jeune couple marche. La caméra les suit en plan avion. Les violons de la bande originale l’accompagnent. Ils s’embrassent pudiquement. Coupure. On se retrouve en prison. L’amoureux, Fonny, est d’un côté de la vitrine. Elle, Tish, se trouve de l’autre côté. Elle vient le visiter pour lui annoncer une grande nouvelle malgré les circonstances. «On va avoir un bébé.» La vie n’est pas facile pour les Noirs de New York dans les années septante. Elle l’est encore moins pour une femme qui accumule les tares d’être dans la minorité raciale et d’être mère célibataire. Sa famille s’unit pour aider Fonny à sortir de prison. Il clame son innocence, si tant est qu’il soit vraiment innocent.
Continuer la lecture de «Si Beale Street pouvait parler»: un film qui parle par ses violonsPhilosophie punk et renouveau d’un style
Le Regard Libre N° 37 – Hélène Lavoyer
A l’érosion du mouvement hippie qui avait déjà rejeté la société consumériste, les valeurs traditionnelles ainsi que les nombreux tabous et clôtures entre groupes sociaux, se dessine l’avènement d’un nouveau genre: le punk. Le mouvement qui naît à New York vers le milieu des années 1970 au travers de la scène musicale (The Ramones, Television, Suicide) se déploie ensuite au Royaume-Uni. Petite description de ce mouvement hors du temps et du monde.
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