Archives par mot-clé : totalitarisme
Contamination colorée signée Franck Pavloff
Les bouquins du mardi – La rétrospective – Ivan Garcia
En une dizaine de pages, l’auteur met à jour le quotidien de deux citoyens lambdas confrontés à la lente tyrannie du brun, couleur et vocable imposés par un état totalitaire, et à laquelle ils adhèrent. Ironie du sort, c’est cette même adhésion qui finit par les condamner. Une petite fable facile à lire et atemporelle. A lire comme une prédiction.
Lire la critiqueLes fake news: une fake news?
Le Regard Libre N° 64 – Jonas Follonier
Les fausses nouvelles ont toujours existé. Tout le monde connaît d’ailleurs le sens du mot «faux» et celui du mot «nouvelle», il est donc parfaitement clair ce que c’est qu’une fausse nouvelle. Et sans doute chacun sera-t-il d’accord avec moi pour dire qu’on peut annoncer une nouvelle en la croyant vraie, alors qu’en fait elle est fausse. Si nous disions tous la vérité en permanence, si nous étions omniscients, cela se saurait.
Lire la suite de l’édito«Tout est accompli»: à quand l’apocalypse?
«99 francs»: un roman plus kundérien qu’il n’y paraît
Frédéric Beigbeder: «Regarder la réalité avec étonnement n’empêche pas d’être corrosif»
«La Plateforme»: non-explication du film
Le Netflix & chill du samedi – Loris S. Musumeci
«Est-ce que vous savez à quoi il sert ce trou?»
Préparation du buffet. Plats exquis. Le chef contrôle chaque plat dans le détail. C’est prêt: on envoie. La nourriture est disposée en grandes pompes, mais sur une plateforme en béton. Celle-ci descend le long d’une tour souterraine organisée en niveaux qui tient davantage du trou. A chaque niveau vivent deux résidents, qui disposent de quelques instants, sans possibilité de garder des aliments de côté sous peine du châtiment, pour se nourrir à la table de la plateforme qui s’arrête à chaque étage. Pour continuer sa descente. Les résidents des niveaux supérieurs ont l’embarras du choix pour manger, mais plus la plateforme descend et moins il reste à manger. Et ce qui finit par rester est peu appétissant, voire dégoûtant. Les résidents des étages supérieurs n’hésitent pas à vomir ou à déféquer sur le buffet une fois qu’ils ont rempli leur ventre ou léché des miettes de restes çà et là.
Lire la suite de la critique«Matrix» et le nouveau totalitarisme
Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: La coronarétrospective du cinéma d’anticipation – Loris S. Musumeci
Toc toc, lecteur… Réveille-toi, lecteur… Tu es dans la matrice… Ce serait moins rassurant si le message s’affichait directement sur l’écran de votre ordinateur, comme un bug. Mais un bug bien personnalisé et contrôlé. Comme si la machine s’adressait directement à vous. C’est ce qui arrive au jeune informaticien Thomas (Keanu Reeves). Comme tout informaticien qui se respecte, il est train de s’adonner à je-ne-sais-quel piratage, quand un message, écrit en direct, apparaît en caractères verts sur fond noir. «Toc, toc, Neo… Réveille-toi, Neo… Tu es dans la matrice… Suis le lapin blanc…»
Lire la rétrospective«Jojo Rabbit»: petit nazi fanatique et drôle
Les mercredis du cinéma – Antoine Bernhard
Le jeune Johannes Betzler, grand admirateur du Führer dont il s’est fait un ami imaginaire, appartient à la Hitlerjugend. Sa mère, du nom de Rosie, l’élève seule tout en menant des actions de résistance. Un jour, Jojo entend du bruit à l’étage. Il découvre avec stupéfaction que sa mère cache une jeune Juive du nom d’Elsa Korr. Quelque temps plus tard, Rosie, arrêtée par la Gestapo, est pendue en place publique. De cette situation découle le reste du film dans une oscillation entre guerre et liberté, humour et drame, innocence et endoctrinement.
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