Chaque mois, retrouvez la chronique d’une des personnalités qui nous font le plaisir de prendre la plume en alternance. Dans son billet, l’écrivain Quentin Mouron explore un thème d’actualité avec son tranchant habituel.
(suite…)Frédéric Beigbeder
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Littérature
Quentin Mouron: «L’art m’a toujours semblé un artifice»
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierLe Regard Libre N° 70 – Jonas Follonier
Dossier spécial Quentin Mouron
Il est décrit comme le «Houellebecq suisse». Quentin Mouron pourrait tout aussi bien être considéré comme le «Beigbeder suisse». Comme le quinquagénaire français, il cultive une image de bad boy bien sapé, de dandy décadent. Comme le quinquagénaire français, ses œuvres sont plongées dans l’atmosphère des points limites, des bars classes, mais glauques, de la «vulgarité de la bourgeoisie» comme chante Thiéfaine, du sang et de la blanche. Comme le quinquagénaire français, il utilise l’astuce du double littéraire pour peindre avec distance, mais panache, ses paradoxes personnels, jusqu’à pointer ceux de la société entière. Sauf que Quentin Mouron, lui, a la trentaine, et c’est déjà une petite star dans l’univers littéraire francophone. En fin d’année dernière (nous aurions voulu écrire avant le monde de maintenant, qui a
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Le Regard Libre N° 70 – Ivan Garcia
Dossier spécial Quentin Mouron
Dans deux de ses romans, Quentin Mouron met en scène les aventures d’un détective privé cynique qui, malgré son flair, est souvent à côté de la plaque. Une manière de dépeindre la perte de sens contemporaine.
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LittératurePhilosophie
«99 francs»: un roman plus kundérien qu’il n’y paraît
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierD’après le sociologue Michel Maffesoli, qui s’est exprimé dans l’émission «Face à l’info» du 9 mars dernier, nous nous trouvons au carrefour de deux époques; à un temps de la quantité sommes-nous peut-être en train de revenir à un temps de la qualité. Si tel est le cas, peut-être le XXIe siècle sera-t-il celui du roman, qui lui seul est capable d’exprimer les vérités non quantifiables. A de maints égards, et sans doute de façon surprenante, 99 francs, le roman de Frédéric Beigbeder dénonçant la tyrannie de la publicité et qui inaugure la trilogie mettant en scène Octave Parango, peut se lire selon cette conception-là du roman – celle Milan Kundera.
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Littérature
Frédéric Beigbeder: «Regarder la réalité avec étonnement n’empêche pas d’être corrosif»
par Ivan Garciapar Ivan GarciaA l’occasion de la présentation du dernier volet de sa trilogie consacré à Octave Parango, Frédéric Beigbeder nous emmène sur les traces de ce double littéraire et nous livre sa critique de la dictature du rire et sa passion pour le roman.
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Avant la critique de la société du ricanement avec L’Homme qui pleure de rire (2020), mais après ses frasques de publicitaire cocaïnomane dans 99 francs (2000), Octave Parango a passé quatre saisons en Russie. Dans Au secours pardon (2007), le double de Frédéric Beigbeder est toujours aussi misérable, drôle, fascinant, désespérant, horrible, tragique, pathétique, touchant.
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Avec «L’Homme qui pleure de rire», l’auteur dresse une fresque de la dernière décennie. Impitoyable envers ce qu’il nomme «la dictature du rire», Frédéric Beigbeder signe un roman drôle et philosophique dans un Paris aux airs de fin du monde. Une dernière virée nocturne pour Octave Parango.