En France, la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre a engendré des remarques homophobes de la part de militants LGBT. Anti-universalistes, illibéraux, ils ne sauraient tolérer qu’un «membre de la communauté» ait d’autres idées ou attitudes qu’eux.
Homosexualité
-
Pour la première fois de l’histoire du festival de Cannes, le cinéma pakistanais a foulé le sol de la Croisette, vainqueur dans les catégories Un certain regard et Queer Palm. Rendez-vous dans un Pakistan en aux troubles, sous le regard de Saim Sadiq.
-
«Il fait pas bon être pédé quand t’es entouré d’enculés», chantait Renaud dans son morceau Petit pédé. Une chanson qui traitait de l’homophobie envers les jeunes au «penchant paraît-il pervers», obligés de partir de leur foyer pour être eux-mêmes. Ces paroles ne sauraient mieux résonner avec l’actualité d’outre-Atlantique en juin dernier, marquée – après le retrait du droit à l’avortement de la Constitution américaine – par la volonté du procureur général du Texas de rétablir une loi de son Etat interdisant la sodomie, si la Cour suprême le permet. Un texte abrogé en 2003 qui, dans les faits, vise les homosexuels. Car, c’est bien connu (en tout cas par ce procureur), la sodomie est la seule activité sexuelle à laquelle s’adonnent ces derniers… Et les hétérosexuels ne la pratiquent pas… Et puis, les lesbiennes, ça n’existe pas.
.inf-main_3000311ca56a1cb93397bc676c0b7fff{ background-color:#f5f5f5; padding:25px 20px; margin:
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
Dans la même lignée que Valse avec Bachir (2008) et Persepolis (2007), le film d’animation Flee sonde la mémoire et le parcours d’Amin, un Danois trentenaire et universitaire. Une identité qui…
-
Littérature
«La petite dernière»: choisir d’être inlassablement entre deux pôles
par Lauriane Pipozpar Lauriane PipozFatima Daas, musulmane et lesbienne
-
Musique
Tchaïkovski, fragile et pourtant maître de son destin
par Jean-David Poncipar Jean-David PonciLe Regard Libre N° 74 – Jean-David Ponci
Beau malheur, un oxymore qui caractérise bien la musique de Tchaïkovski. Très sensible, trop sensible, il souffrit toute sa vie de son homosexualité, d’une certaine manie de la persécution, de manque de confiance en soi, de l’incompréhension des autres musiciens… Même s’il n’a pas été le seul homme à souffrir, il est sans doute celui qui a réussi à exprimer la douleur de la manière la plus poignante. Non seulement ses mélodies sont magnifiques, mais elles mettent son âme à nu, elles semblent surgir du tréfonds de sa détresse pour s’élever vers le ciel. Pourtant, derrière cette fragilité, se cache un homme qui savait bien ce qu’il voulait, comme le montre sa détermination à publier ses œuvres telles quelles, malgré les critiques, jusqu’à sa mort programmée, pour laquelle il compose son propre requiem, la Pathétique.
Lire l’article long format (
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
Littérature
Sexualité et genre chez Sappho: un nouveau poème érotique
par Claude Calamepar Claude Calame«Comment ne pas être pris maintenant de vertige, obstinément,ô Cypris, maîtresse, quelle que soit la personne qu’on aime, Comment ne pas vouloir être délivré de la douleurque tu lui imposes?
Pourquoi en vain m’agiter et me déchirer par le désir qui affole? Je t’implore, souveraine,tu me fais tant souffrir; autrefois tu n’étais pas […et tu ne me refoulais pas […
…] toi, je veux [……] souffrir cela [……] quant à moi, je suisconsciente de cela.»
(trad. de Sandra Boehringer et Claude Calame)
Tels sont, en traduction littérale, les vers grecs livrés récemment par un fragment de papyrus d’origine mystérieuse.[1] Rédigés en dialecte éolien de Lesbos, parvenus à nous sous forme de texte, ces vers sont organisés du point de vue métrique en strophes dites saphiques. Leur thème les assigne sans le moindre doute à Sappho. Les insérant dans le premier livre de l’édition alexandrine de la poétesse de Lesbos,
Ce contenu est réservé à nos abonnés.
Si vous avez un compte, connectez-vous. Sinon, découvrez nos différentes formules d’abonnements et créez un compte à partir de CHF 2.50 le premier mois. -
CinémaFilms
«Eté 85»: le talent de François Ozon et les clichés
par Jonas Follonierpar Jonas FollonierAmour entre hommes dans les années 80
-
Les larmes du passé et le sang du présent
-
Seulement une année après l’hollywoodien «Ma vie avec John F. Donovan», le jeune prodige du cinéma québécois revient aux sources avec «Matthias et Maxime». L’art de produire une œuvre de fiction avec sa vraie bande de potes, en évitant le piège de la beauferie.