Archives par mot-clé : islam
Soyons unis contre l’islamisme
Article inédit – Antoine Menusier
Dans son expression violente, l’islamisme a à nouveau frappé en France ce jeudi 29 octobre. Après l’attentat qui a coûté la vie à un professeur le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, c’est à la basilique de Nice qu’un terroriste a tué trois personnes au couteau. Pour combattre ce fléau, il est important de reconnaître et de situer l’islamisme, une idéologie revanchiste avant tout politique. Il convient de la dissocier des musulmans.
Lire la suite de l’article (en libre accès)«Un divan à Tunis», un cercle carré ?
Les mercredis du cinéma – Jonas Follonier
Selma (Golshifteh Farahani) est une Parisienne trentenaire d’origine tunisienne. Après avoir changé d’études, passant de la médecine à la psychanalyse, elle décide de retourner au Bled pour y ouvrir un cabinet. Là-bas, beaucoup de gens voudront parler. La schizophrénie de tout un peuple, tiraillé entre le français et l’arabe, entre le Français et l’Arabe, entre l’islam et le plaisir, servira de toile de fond à tout le film, comme une métaphore (un peu trop) filée. De ce film, vous ressortirez sans doute comme moi avec le souvenir de cette femme aussi émouvante que charmante, avec la mémoire d’un style cinématographique épatant, mais aussi avec quelques déceptions au niveau du fond.
Lire la critiqueSeriez-vous prêts à croire au retour du «Messiah»?
Le Netflix & chill du samedi – Loris S. Musumeci
L’attente ardente du retour de Jésus-Christ, le Messie, est chantée chaque dimanche dans les églises chrétiennes du monde entier. Les Juifs, n’ayant pas reconnu en Jésus de Nazareth la figure du Sauveur, attendent encore et toujours leur Messie. En islam, particulièrement dans sa branche chiite, on attend Al Mahdi. Une sorte de Messie lui aussi, qui sera douzième et dernier imam, dernier successeur du prophète Mahomet. Allah l’enverra sur Terre dans une période de troubles, vers la fin des temps derniers.
Lire la suite de la critiqueComprendre la misère avec «Les Misérables»
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
L’ambiance est chaude au cœur de Paris. C’est l’été, et le coup de sifflet final annonce la victoire de la France à la coupe du monde de football de 2018. Banlieusards et urbains fêtent ensemble sous le drapeau bleu, blanc, rouge. La joie du moment laisse tout de même pressentir une angoisse. Celle de tout le reste du film, qui se déroule à Montfermeil dans le 93. On sait déjà les pressions, on connaît déjà le climat qui va régner: celui de l’affrontement. Les cris, les chants et les danses apparaissent dans toute leur futilité, parce que championne du monde ou non, la France est en guerre.
Lire la suite de la critique«Papicha»: le fond dérobé par la forme
Les mercredis du cinéma – Fanny Agostino
Avec fougue et quelques maladresses, Mounia Meddour s’intéresse à la résistance invisible en Algérie. Dans les années quatre-vingt-dix, des étudiantes refusent de se soumettre à la montée islamiste bousculant leur quotidien en organisant un défilé de mode. Un film juvénile pour ses qualités comme ses défauts.
Lire la critiqueEric Zemmour a-t-il franchi la ligne rouge?
Gilles Kepel: «Je suis très reconnaissant à ceux qui m’ont condamné à mort, parce qu’ils m’ont permis l’écriture de cet ouvrage»
«Le Jeune Ahmed», prix de la mise en scène à Cannes
Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
«Un vrai musulman ne serre pas la main d’une femme.»
Ahmed a treize ans. Mais c’en est déjà fini des jeux de l’enfance. Plus de Playstation, plus de posters, plus de bêtises. Désormais, c’est la foi qui a pris toute la place. Ahmed veut être un vrai musulman. Il se radicalise, comme on dit. Seules comptent les paroles de son imam; seul son cousin est digne de vénération, parce qu’il est parti mourir en martyr au front avec l’Etat Islamique. Ahmed veut passer à son tour à l’action, en tentant d’assassiner sa prof d’arabe, Madame Inès, trop libérale à ses yeux. Il échoue, il entre en centre de détention. Mais l’idéologie continue de le suivre.
Lire la suite de la critique«Et moi je vis toujours», le roman posthume de Jean d’Ormesson
Article inédit – Jonas Follonier
Lire la chronique (en libre accès)Longtemps, j’ai erré dans une forêt obscure. J’étais presque seul. Peu de voisins, pas d’amis. Pour ainsi dire pas de parents. J’ai à peine connu ma mère qui m’avait donné son lait. Je n’ai guère eu le temps de m’attacher à elle. Mon père n’était jamais là. Il se promenait, il courait les filles, il se battait, il chassait.