Le média Liber-thé m’a récemment convié à un entretien vidéo au sujet du wokisme et de la critique que l’on peut en faire d’un point de vue libéral classique. La Ligue vaudoise m’a également invité à parler du sujet un mercredi de mars. Voici le cœur de mon propos.
Déboulonnage de statues pour des motifs moraux, avertissement aux lecteurs au début de livres qui pourraient les choquer, conférences annulées parce qu’elles pourraient heurter certains publics… Tous ces phénomènes de société, réflexes, pratiques, ont en commun d’être taxés de «woke».
Cet adjectif est avant tout une autodésignation. Venant de l’anglais awake («éveillé»), il renvoie à un éveil, une attention, face à tout ce qui est perçu comme étant des discriminations – ou plus généralement des injustices – à l’égard de minorités.
Ainsi que le rappelle Pierre Valentin dans une étude p