Les mercredis du cinéma – Loris S. Musumeci
Expérience étrange. Qui suscite même un certain malaise. Réaction assez normale pour un film d’auteur. Le Poirier sauvage. Car il s’agit bien d’un authentique film d’auteur, et pas des moindres. Cependant, il ne passe pas avec tout spectateur. La nouvelle réalisation de Nuri Bilge Ceylan signe-t-elle un (très) long-métrage vraiment mauvais ? Est-elle inaccessible ? Le trop-plein d’arrogance de Sinan, le protagoniste principal qui veut devenir écrivain, et du film en lui-même voile-t-il un chef-d’œuvre ? L’arrogance est-elle, au contraire, le reflet d’un faux grand réalisateur qui a réalisé un faux grand film ?