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La coronarétrospective du cinéma vous présente Tarkovski2 minutes de lecture

par Loris S. Musumeci
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Les mercredis du cinéma – Edition spéciale: Les coronarétrospectives du cinéma – Loris S. Musumeci

Chaque mercredi, nous proposons trois critiques de films dans l’actualité du cinéma. Mais inutile de vous dire pourquoi nous prenons une pause dès aujourd’hui. Une pause, une vraie pause. C’est-à-dire une pause qui nourrit, qui ressource. «Pause» vient du latin pausa qui, sans surprise, signifie «cessation», «trêve». Dès le XIVe siècle, le mot latin pausa intègre néanmoins le champ musical pour indiquer les silences entre les notes.

Quoi de plus essentiel que le silence en musique? La preuve, le silence a ses propres notes, ses symboles. Du bâton de pause au soupir, jusqu’au huitième de soupir, le silence permet à la mélodie de changer de direction, de passer d’une émotion à une autre. De permettre au son de souffler, au musicien de souffler, à l’auditeur de souffler.

Aujourd’hui, Les mercredis du cinéma «Edition spéciale: Les coronarétrospectives du cinéma» vous offrent une pause, un silence, un souffle. Essentiel à la composition musicale, essentiel au cinéma. Laissons l’actualité du cinéma respirer un peu, au calme. Et levons la tête. Les cheveux remuent. C’est un vent du nord-est qui arrive. Des bords de la Volga, le souffle tourne sept fois autour de lui-même pour devenir le souffle du septième art. Ce souffle, c’est Andreï Tarkovski (1932-1986).

Sept longs-métrages: L’Enfance d’Ivan (1962), Andreï Roublev (1966), Solaris (1972), Le Miroir (1975), Stalker (1979), Nostalghia (1983) et Le Sacrifice (1986). Sept thématiques qui voyagent de film en film: la Russie, les éléments de la nature, l’enfance, la nostalgie, le temps qui passe et qui revient, l’immortalité de l’âme et la spiritualité d’un peuple, de chaque individu.

Sept longs-métrages, sept thématiques qui placent Tarkovski au septième ciel du cinéma. Tarkovski, le cinéaste soviétique antisoviétique, qui explore dans ses œuvres tout ce que contient le cœur de l’homme. Il incarne l’esprit russe, donc l’esprit tragique. Il vous invite à la prière par ses images tout en vous berçant de sa poésie. Entrer dans un film de Tarkovski, c’est pénétrer la réflexion, quitte à ce qu’elle soit vertigineuse, c’est se retrouver face à soi-même. Mais surtout contempler, contempler, contempler.

Le Regard Libre vous offrira au fil de la journée trois articles sur trois films – je crois qu’on peut parler de chefs-d’œuvre – du réalisateur. Antoine Bernhard vous fera voyager de la Russie à l’Italie, au cœur de la nostalgie, avec Nostalghia. Jonas Follonier, quant à lui, vous fera goûter au mystère angoissant de Stalker. Et votre serviteur tâchera d’observer quelques richesses spatiales de Solaris. Le tout, avec des liens pour accéder aux films en question en libre accès ou en location.

Bonne lecture, bons visionnages, bonne journée,

Vive le cinéma. Vive Tarkovski!

Ecrire à l’auteur: loris.musumeci@leregardlibre.com

Crédit photo: © La Cinémathèque française

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